Un 1er mai sans doléances

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La Coordination des Centrales Syndicales du Togo, lors de la célébration de la fête des travailleurs ce 1er mai comme à son habitude, n’a pas présenté de cahier de doléances au gouvernement. Elle a plutôt salué les efforts du gouvernement et lui a demandé de redoubler d’efforts pour le bien-être du travailleur togolais.

Selon Ephraim Tsikplonou, porte-parole de la Coordination des centrales syndicales du Togo, point n’est besoin de remettre un carnet de doléance à l’Etat comme à l’accoutumée.

« Pour nous cette année, il n’y a pas de cahiers de doléances en tant que tel, mais il y a à demander au gouvernement de ressusciter le dialogue social pour prévenir les conflits sociaux », a-t-il laissé entendre.

Et de saluer l’amélioration des conditions de vie des travailleurs. « De 2005 à 2015, jusqu’aujourd’hui, les salaires, les traitements des agents publics ont fait un bond de plus de 70%. Nous savons que depuis 2014, il y a la grille indiciaire des agents de l’administration publique qui est débloquée. C’est un acquis. Il a été toujours difficile de discuter avec les employeurs de l’enseignement confessionnel et privé, mais aujourd’hui, c’est chose faite. Et nous pensons qu’il y a quelques avancées et nous avons espoir », s’est-il félicité.

Toutefois, en syndicaliste, il a interpellé le gouvernement puisque ce bond, important soit-il ne couvre pas les dépenses du travailleur togolais. Selon lui, « Il (le gouvernement) doit faire plus, parce que ce bond ne répond pas aux exigences du travailleur togolais que nous sommes ».

M E

Lomechrono.com