L’économiste togolais souligne qu’« inévitablement, le fait qu’on n’avait pas construit de scénario pessimiste pour le PND, à côté du scénario tendanciel (taux de croissance du PIB de 5%) et du scénario optimiste (taux de croissance de 7%), nous obligera à réviser nos prévisions et projections macroéconomiques », parce que, enchaîne-t-il, « l’Afrique en général va perdre autour de cinq (05) points de PIB suivant, en tout cas selon les projections de la Banque Mondiale. Au départ, c’était entre 2 et 5% mais à l’heure actuelle, nous sommes plus proches de 5% que des 2% ».
Le contexte actuel fait que, rappelle l’économiste togolais, chaque pays a suspendu l’application des critères de convergence. Ce qui fait qu’il y aura, au niveau chaque Etat, « de nouveaux exercices de modélisation pour tenir compte de la baisse du taux de croissance du PIB ».
Le Togo, logiquement, « ne pourra pas échapper à une révision du PND à mon avis à deux niveaux », notamment « d’une part, la réallocation des ressources suivant les trois axes pour mettre le focus sur l’axe numéro 3, notamment la santé et, d’autre part, la prise en compte de la baisse du PIB consécutive à la récession mondiale et ses effets sur l’économie nationale ».
A.H.-
Source : icilome.com