Rien ne sera remis à zéro à la CENI, dixit Payadowa Boukpessi

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En conférence de presse mercredi à Lomé, le gouvernement togolais a affiché sa ferme volonté de poursuivre le processus électoral en cours.

Contrairement à ce que souhaite la Coalition des 14, le pouvoir de Lomé a clairement affirmé hier devant la presse que rien ne sera remis à zéro à la Commission Nationale Électorale Indépendante (CENI). Pour Payadowa Boukpessi, ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités locales, la très controversée CENI du Prof. Kodjona Kadanga a effectué toutes ses activités dans la légalité. Ce serait se bercer d’illusion en croyant que le train de l’actuelle CENI qui est dans sa phase du recensement électoral, revienne à la case départ.

« La CENI a été installée depuis le 20 octobre 2017 et menait des actions jusqu’à un certain moment donné. La CENI a arrêté ses activités, c’est le recensement qu’elle a reprise. Les tâches ont été effectuées de façon légale. Je ne comprends pas comment on peut envisager un seul instant qu’une institution nationale qui a rempli des tâches légales, légitimes qu’on puisse se permettre de dire qu’on va recommencer tout à zéro ? Chacun est libre de faire ses imaginations, ses calculs, mais en tout cas, je ne pense pas que ce sera au Togo. Je ne le crois pas », a précisé le ministre.

Sur la question de l’enrôlement des mineurs, Payadowa Boukpessi rassure que cela n’est pas un problème pouvant entacher la crédibilité du processus. Puisqu’il y a une phase de correction au cours de laquelle ceux qui ont constaté des irrégularités lors de l’opération du recensement pourront, avec preuve à l’appui, aller dans les CELI respectives et permettre aux recenseurs de les corriger.

« Il n’y a aucun problème. J’invite ceux qui ont publié ces photos d’enrôlement des mineurs sur les réseaux sociaux à se préparer. Bientôt les listes provisoires vont sortir. Ils peuvent aller dans les CELI respectives et avec preuve à l’appui, afin qu’on puisse corriger ces irrégularités. Il n’y a aucun problème en ce qui concerne la crédibilité du precessus, puisqu’il y a une phase de correction », a souligné l’émissaire du gouvernement.

Le gouvernement maintient toujours la date du 20 décembre pour la tenue des législatives.

Godfrey Akpa

Source : www.icilome.com