Il était une fois l’attaque de Cabinda !

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La nouvelle avait frappé de plein fouet le peuple togolais cet après-midi du 8 janvier 2010. Le bus à bord duquel se trouvaient les Eperviers du Togo, venait d’être mitraillé par les rebelles du Front de Libération de l’enclave de Cabinda (FLEC). Huit (8) ans après, la douleur reste encore vivace dans les cœurs.

Les victimes de cette attaque sont à jamais marquées. Stan O’Cloo, le chargé à la communication de l’équipe et Amélété Abalo, l’entraîneur adjoint, y ont laissé leur vie.

Aujourd’hui, Obilalé Kodjo ne peut plus exercer sa carrière professionnelle à cause de ces balles qui ont causé beaucoup de dommages dans son corps. Emmanuel Adébayor, Razak Boukari, Mani Sapool, Floyd Ayité et d’autres encore sont toujours traumatisés par ce drame.

Comment a-t-on laissé l’équipe prendre la voie terrestre au lieu d’un avion qui était prévu au départ ? Huit (8) ans après, personne ne saura la réponse à cette question, si ce n’est des supputations et des accusations de part et d’autre. Mais toujours est-il qu’il y a eu un ou des responsables quelque part, outre ces rebelles qui avaient ouvert le feu sur le bus.

Aussi, les fameuses enquêtes n’ont-elles rien révélé jusqu’à ce jour. Qu’est-ce qui s’était donc passé ce jour-là ? La question demeure entière.

« Il y a eu pistolet, roquette, mitraillette, il y a eu un peu de tout. Quand on est arrivé à la frontière, on a vu les commandos et tout le monde se demandait « pourquoi ils sont armés jusqu’aux dents ». Après 5 km, on entendait des fusillades. Au début, on croyait que c’était un jeu d’enfants, après c’est arrivé sur notre bus et on s’est vu morts », témoignait Emmanuel Adébayor à l’époque. Et c’est tout.

Sur ce drame, Kodjovi Obilalé a écrit un livre « Un destin foudroyé » dans lequel il a raconté cette page douloureuse de sa vie et du football togolais.

Aujourd’hui, les voix continuent de se lever pour demander que justice soit faite.

I.K

Source : www.icilome.com