La Zanu-PF parti au pouvoir, est toujours aux commandes et l’opposition n’a pas eu voix au chapitre, alors que certains pariaient sur un gouvernement d’union nationale Jeudi dernier, pour conduire le pays aux élections.
Au contraire, le nouvel homme fort Emmerson Mnanagwa a surtout tenu à récompenser ses alliés militaires, en nommant deux hauts gradés aux Affaires étrangères et à l’Agriculture.
Quant au général Chiwenga, à la tête de l’opération militaire qui a conduit au départ de Mugabe, il est pressenti pour occuper le poste de vice-président, encore en suspens.
Le principal changement, c’est la disparition du ministère de l’Indigénisation de Robert Mugabe, chargé de faire appliquer la loi qui oblige les entreprises étrangères à céder la majorité de leurs capitaux à des investisseurs nationaux.
La composition de ce nouveau gouvernement reste très controversée et de nombreuses organisations de défense des droits de l’homme l’ont critiquée ouvertement. Elles appellent maintenant la société civile et l’opposition à se concentrer sur les élections de 2018.
Source : www.cameroonweb.com