Yark : « Ce que les gens attendaient, n’est pas arrivé »

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Yark : « Ce que les gens attendaient, n’est pas arrivé »

La 2ème journée de marche de la coalition de l’opposition togolaise dans les rues de plusieurs localités du pays ne s’est pas déroulée « pacifiquement ». Plusieurs commerçants ont été obligés de fermer leurs boutiques et commerces. C’est ce que retient le ministre de la Sécurité et de la protection civile, Yark Damehame ce jeudi, lors de son point des manifestations à la presse.

Cependant, a ajouté le ministre en présence de son collègue en charge de la communication, Guy Madjé Lorenzo, « ce que les gens attendaient, n’est pas arrivé ».

A en croire le colonel, à Lomé, l’opposition n’a mobilisé qu’un peu plus de 15.000 manifestants et les manifestations ont eu lieu en plus de la capitale, à Tabligbo et Vogan dans la région Maritime, à Anié, Atakpamé, Badou, Kpalimé et à Dnyi Apéyéyémé dans la région des Plateaux. Dans la région centrale, les marches ont eu lieu à Sokodé et Tchamba tandis que dans la Kara, c’est à Bafilo et Dankpen que les manifestations ont eu lieu. Dans les Savanes, Dapaong a enregistré une manifestation.

Selon Damehame Yark, il est à signaler plusieurs incidents. A Sokodé, il y a eu d’après lui, des manifestants ont tenté de déloger les élèves, plusieurs barricades ont été dressées et les forces de l’ordre et de sécurité ont usé de gaz lacrymogènes pour disperser la foule.

Le gros du problème a été enregistré à Lomé, a fait savoir le ministre. « Très tôt le matin, malheureusement, avant même que la marche ne commence à Lomé, certains des manifestants se sont désolidarisés et réorganisés en bandes pour s’attaquer des compatriotes dans les quartiers comme Adidogomé, Totsi, Limousine, Akodesséwa, Adawlato, vers l’hôtel de la paix, au rond-point du port, Hédzranawoé et au grand maerché de Lomé », a-t-il relevé.

Au total, trois (3) personnes ont été interpelées. A Kpalimé, un artiste participant à la manifestation, a été interpelé en possession d’une bouteille d’essence dans le sac. A Lomé, il y a eu deux (2) arrestations.

« La violence ne doit pas être l’expression des partis politiques. Ils doivent former leurs militants et leur dire qu’ils ont des droits et des devoirs », a-t-il souligné avant d’exhorter la presse à dénoncer les « fautes », de quelque côté qu’elles soient.

Le ministre de la Sécurité et de la protection civile a également fait cas des manifestations publiques du parti au pouvoir, l’Union pour la République (UNIR) à Lomé. Des deux (2) meetings tenus sur les terrains de jeu de Forever et de Ceco, on retient selon lui 4000 à 5000 manifestants.

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