Ce n’est peut-être pas du nouveau pour les Togolais, surtout ceux épris de la démocratie et de l’alternance. Nombreux sont les Togolais qui savaient depuis l’annonce des manifestations de la Coalition des 14 (qui commencent ce matin) et l’interdiction du gouvernement, que le pays sera bouclé par des militaires lourdement armés, prêts à sauter sur le premier manifestant.
Visiblement, l’on ne s’est pas trompé. La scène qui se présente à Lomé et dans beaucoup d’autres villes sur l’étendue du territoire conforte les uns et les autres.
Dans la capitale, les lieux indiqués pour le rassemblement des manifestants sont bouclés par des hommes en uniforme. Tout attroupement est systématiquement dispersé sans autre forme de procès.
A l’intérieur du pays, outre Mango, Bafilo et Sokodé qui sont toujours maintenus en état de siège, d’autres villes sont quadrillées par des militaires. Selon les informations (qui restent à confirmer), les échauffourées ont déjà commencé à Kpalimé, avec des jets de grenades lacrymogènes, des barricades de route et des pneus brûlés.
A Badou, c’est l’état de siège observé depuis ce matin, avec une forte présence de militaires qui quadrillent la ville.
A suivre
Source : www.icilome.com