A presque 30 ans, bien qu’elle soit un touche-à-tout, Vanessa Gaslène Manta s’épanouit dans la peinture et apporte son concours à la troisième édition du Carrefour des arts plastiques du Togo qui se tient actuellement à Lomé.
Tout porte à croire que Vanessa Gaslène Manta a l’art dans l’âme. Dessinant depuis sa tendre enfance, c’est donc tout naturellement qu’elle se dirige, après son BAC, vers l’école de peinture de Poto-Poto pour approfondir ses connaissances artistiques. Et décider d’en faire un métier.
Ce qui l’a conduite à participer à plusieurs évènements, notamment le Festival Mur mur à Ouagadougou (en 2018), la huitième Rencontre internationale de l’art contemporain (RIAC) à Brazzaville (en 2019), une exposition collective en Tanzanie (en 2020), neuvième édition du RICA toujours à Brazzaville (en 2021), entre autres.
L’artiste, fille unique de sa famille, signant ses œuvres par Gaston Kimia, en hommage à son père décédé afin qu’il repose en paix, séjourne actuellement à Lomé dans le cadre de l’acte III du Carrefour des arts plastiques du Togo. Avec pour motivation, de partager son savoir-faire et bénéficie celui des autres participants. « C’est une bonne chose d’organiser ces genres d’évènement pour non seulement regrouper plusieurs artistes de nationalités différentes, mais aussi leur donner un cadre d’expression et de partage », nous confie-t-elle avec un sourire montrant qu’elle est satisfaite de sa présence en terre togolaise.
Parallèlement au rendez-vous de Lomé, cette jeune dame au tempérament calme, prépare une exposition solo qui devrait se dérouler à Ouagadougou, capitale du Burkina Faso dans les prochains jours.
Vanessa Gaslène Manta demeure une artiste pluridisciplinaire. Elle est aussi à l’aise avec un appareil photo ou une caméra que sur un podium de défilé de mode. Preuve, comme elle-même le souligne, l’art reste sa passion.
Source : icilome.com