Arbitrairement arrêtés et incarcérés à la prison civile de Lomé depuis plusieurs mois déjà, les sieurs Kokodoko Messenth et Kokou Dodzi Eza du Mouvement « NUBUEKE » et Assiba Johnson du REJADD sont des responsables d’organisations civiles. En tant que défenseur des droits de l’homme, l’universitaire exige leur « libération immédiate et sans condition » tout en exprimant son indignation devant le « cynisme de la dictature des Gnassingbé ».
LES DÉFENSEURS DES DROITS HUMAINS ET DE LA DÉMOCRATIE ASSIBA JOHNSON, MESSENTH KOKODOKO ET JOSEPH EZA DOIVENT ÊTRE LIBÉRÉS
Quand un régime s’en prend aux défenseurs des droits humains et de la démocratie, il n’y a pas l’ombre d’un doute qu’il s’agit d’un régime liberticide.
Nous sommes choqués par l’extraordinaire cynisme d’une dictature, habituée à piétiner le droit, qui se retranche derrière des arguments de droit pour priver Kokodoko, Eza et Johnson de liberté. Les organisations de la société civile que sont le REJADD et NUBUEKE ont toujours participé à l’œuvre civique de libération du peuple togolais du joug de la tyrannie et de l’obscurantisme.
C’est pourquoi nous exigeons la libération immédiate et sans conditions de ces combattants de la liberté pour qu’ils reprennent leur place dans le combat émancipateur et retrouvent leurs familles et leurs proches auxquels ils manquent beaucoup.
Libérez-les, ils nous manquent à tous !
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