Un appel à Monseigneur Barrigah et aux experts de 1990

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Lettre ouverte à Mgr Nichodem Barrigah Archevêque de Lomé

Covid-19 vient d’augmenter le cauchemar du peuple Togolais en s’ajoutant à la crise post-électorale des élections présidentielles du 22 Février dernier. En attendant le remède efficace, Covid-19 fait institutionaliser l’isolement des citoyens, ce qui fragilise encore plus la synergie des peuples, nécessaire à une nation pour rebondir d’une crise ou des moments difficiles. Le peuple Togolais à travers cette pandémie, reste conscient que le Togo risque beaucoup, si ses fils et filles continuent par vivre dans l’adversité politique, l’iniquité socio-économique, les divisions ethniques, le chômage grandissant, le sous-développement, et de crises en crises, malgré les efforts consentis et les petites avancées. Tout n’est certainement pas noir et tout n’est certainement pas rose non plus.

La crise post-électorale liée aux résultats des élections présidentielles du 22 Février dernier, résultats contestés par La Dynamique Monseigneur Kpodzro, plane toujours sur le pays et ses lendemains. Dans l’optique d’en faire la dernière crise politique post-électorale au Togo, une série de ‘Solutions politiques d’urgence à la crise togolaise’ a été publiée par RAAL DIASPORA USA le 16 Mars 2020. Il urge de souligner ici, ‘L’urgence du Consensus National et d’une Amnistie Générale au Togo’.

Les dommages causés par les crises électorales et bien d’autres circonstances à ce jour, les difficultés liées à la mission de la CVJR, le HCRRUN, la continuité des contestations électorales, les poursuites judiciaires contre les leaders politiques, l’inexistence des gages de l’alternance politique paisible, l’absence d’une réconciliation nationale sincère, l’absence de cohabitation politique qui devait baliser la voie à toute alternance politique pacifique et garantir des élections collectivement organisées pour des résultats incontestables, le statut d’ancien président incontesté, l’absence d’une amnistie générale au bénéfice des tenants du pouvoir et les opposants politiques en exil comme ceux incriminés au Togo, pour ne citer que ceux-là, obligent à faire appel aux bons offices et experts en la matière, à ceux qui ont fait ce genre de travail dans les années 1990, à Monseigneur Barrigah en tant qu’ancien médiateur des négociations politiques de Togo TÉLÉCOM 1 et 2 et, Ancien Président de la CVJR, pour un Consensus National d’Urgence et une Amnistie Générale qui puissent ouvrir la voie aux autres solutions et aider le Togo à poursuivre sa marche vers la démocratie, l’alternance politique paisible et le développement.

Une observation dans plusieurs pays qui ont réussi leur Démocratie, l’alternance politique paisible et la marche vers le développement, montre que l’Amnistie Générale et la Cogestion Gouvernementale ou la Cohabitation Politique ont toujours été la clé des élections incontestées, et de l’alternance pacifique ; ce qui n’a jamais été fait au Togo depuis 1998 à ce jour. Par conséquences, toutes les élections présidentielles à ce jour, ont été contestées et suivies de crises, de 1998, 2005, 2010, 2015 à 2020. Nul ne peut justifier pourquoi à ce jour, les politiciens Togolais n’ont jamais daigné combler ce vide observé dans la démarche. Raison pour laquelle, il appartient aujourd’hui à la nation tout-entière dans un consensus national, de faire comme les autres pays de la sous-région qui ont connu l’alternance politique paisible et la marche vers le développement.
Nous invitons toutes les couches à penser sérieusement à l’avenir de ce pays pour garantir un avenir meilleur au peuple en se penchant sur une solution définitive, historique, collective, et déjà prouvée effective dans d’autres pays avec patriotisme, courage et abnégation. Nous reviendrons sur la pertinence des autres solutions politiques.

RAAL DIASPORA USA

Source : icilome.com