Trente personnes interpellées lors des heurts ont été jugées vendredi sans avocat

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Les personnes arrêtées lors des heurts survenus aux cours des manifestations de ces derniers jours ont commencé à comparaître devant la justice.

Pendant que les blessés pansent leurs plaies, les interpellés comparaissent. Vendredi, ils étaient un trentaine de jeunes Togolais à comparaître devant le tribunal de première instance de Lomé.

Ces personnes arrêtées au cours des heurts entre manifestants et forces de l’ordre étaient toutes accusées de trouble à l’ordre public, résistance aux forces de l’ordre, voies de fait, violences et rébellion.

Selon RFI, sur les trente prévenus, un seul était représenté par un avocat. « Ce dernier, après s’être vu refuser une demande de report pour prendre connaissance du dossier de son client, a finalement quitté la salle sans plaider », précise RFI.

Après plus d’une heure de délibération, 16 personnes ont été condamnées à 18 mois de prison, dont 8 mois avec sursis.

« Dix autres ont été relâchées, au bénéfice du doute. Les dossiers de trois mineurs devront être revus par le procureur. Enfin, une personne apparemment atteinte de troubles mentaux devrait aussi être libérée », informe le site officiel de RFI.

Ces trente prévenus jugés vendredi ne font que partie de la première vague. Une cinquantaine d’autres prévenus, interpellés mercredi et jeudi, seront également jugés la semaine prochaine.

KG

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