Ce n’est pas parce qu’on fait partie du harem ou qu’on est membre à part entière de la minorité pilleuse qu’on peut tout se permettre. L’autre égérie « miam -miam » de la République, Yawa Kouigan, maire de l’Ogou 1, l’a appris à ses dépens. Elle s’est fait remonter les bretelles par son ministre de tutelle, le tout-puissant Payadowa Boukpessi.
Dame Yawa Kouigan qui, visiblement se prenait pour la grande déesse de l’Ogou, a allègrement violé les textes qui régissent le fonctionnement de sa municipalité en donnant le congé de « foutez-le camp » à deux employés de sa commune. Raison invoquée : les deux employés n’auraient pas justifié leurs absences et retards au cours du premier semestre de cette année. Rien que ça ? Pour cette peccadille donc, dam e Kouigan leur a ordonné de ramasser leurs clic-clac et d’aller voir ailleurs. En français, ils ont été simplement licenciés.
Saisi, le ministre Payadowa Boukpessi comme un juge de la Cour de cassation, a cassé la décision de dam e Kouigan et la somme de la rapporter. « Aucun acte n’est régulièrement pris pour produire les effets de votre décision qui devrait recevoir le contrôle de légalité du préfet et mon approbation », écrit Boukpessi à la m aire de l’Ogou 1. Le ministre ajoute que cette décision qui s’apparente à une exclusion définitive ne saurait être prise sans l’avis de la commission administrative paritaire et demande de manière diplomatique à Madame le maire de se conformer aux textes en vigueur
Comble d’humiliation pour l’égérie de la République, elle n’aurait appris les remontrances à elle faites par le ministre qu’à travers les réseaux sociaux. « Nous venons de découvrir sur les réseaux sociaux le contenu de ce document dont il est dit que c’est une lettre à l’attention de notre administration. Fidèles à nos obligations, nous attendons de voir pour en savoir davantage », a déploré dame Kouigan à travers un tweet.« Anyway », Madame le maire n’a pas le choix ! « Qui est subalterne doit obéir », dit le proverbe.
Source : Liberté
Source : 27Avril.com