Togo- Université de Lomé : Enseignants et personnel en colère

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Les enseignants-chercheurs et le personnel administratif et technique (PAT) de l’Université de Lomé ne sont pas contents, mais alors pas du tout. Et ils ont manifesté leurs humeurs ce matin sur le campus, par un sit-in au carrefour du cinquantenaire de  9  h à 11 h, soit deux heures d’horloge. Et cette manifestation n’est que précurseur d’un grand mouvement…

Parmi les revendications à l’origine de ce sit-in, le reliquat des accords de 2011 (10 mois d’arriérés), le paiement du solde des 5 et 10 % de salaire offerts par le Chef de l’Etat en 2020 et 2022 aux enseignants et au personnel administratif et technique des Universités publique du Togo (UPT) en guise d’atténuation de la cherté de la vie …

« Les enseignants et les PAT ont été patients depuis  2011. Il y a eu à l’époque des accords qui ont concédé des reliquats aux enseignants du supérieur. Mais jusqu’à ce jour, ces reliquats ne sont pas soldés. Après il y a eu d’autres avantages, notamment les 5 % de 2020 et les 10 % de 2022. Jusqu’à ce jour, ces avantages aussi ne sont pas payés aux enseignants», a motivé Prof Mohou Mensanh, de la Faculté des Sciences et du Département de Physique.

Au-delà du paiement de ces reliquats, par la manifestation d’humeur de ce matin, les enseignants et les PAT réclament aussi l’autonomie de l’Université de Lomé, le règlement de la question des retraités, l’annulation de l’arrêté portant affectation du Secrétaire Général du Syndicat de l’enseignement supérieur du Togo (SEST) Dr Hounsi Ayi Djifa à l’Ecole normale supérieure (ENS) pour, croient fermement les enseignants, son engagement syndical…

Loin d’être isolé, le sit-in de ce matin se veut un avertissement annonciateur d’un grand mouvement de mécontentement. «Nous sommes lésés dans nos droits (…) Que l’autorité prenne les dispositions idoines » car « on ira jusqu’à satisfaction totale puisque cette affaire n’a que trop duré », a souhaité Prof Mohou.

Dans cette logique, les enseignants et le personnel administratif et technique donnent jusqu’au mercredi 22 mai à l’autorité pour réagir positivement. Au cas contraire, ils observeront un débrayage pur et dur les jeudi 23 et vendredi 24 mai. Et cette grève consistera à venir au boulot, mais à ne pas exécuter les tâches requises…

A suivre de près

Source: letabloid.tg

Source : icilome.com