Malgré l’effondrement financier mondial dû à la pandémie COVID-19, le Togo est peut-être l’exemple unique ayant enregistré une croissance significative et la protection des emplois en Afrique subsaharienne.
Selon les statistiques disponibles auprès de l’Organisation internationale du travail (OIT), le pays de Faure Gnassingbé a enregistré un taux d’emploi moyen de 77% au cours des huit dernières années contre 64% en Afrique subsaharienne.
Dans de nombreux autres pays, l’effondrement a conduit à des réductions d’effectifs et, partant, à la perte de millions d’emplois.
Dans un entretien exclusif avec l’agence Anadolu à la veille du 1er mai 2021, le ministre togolais de la fonction publique et du travail, Gilbert Bawara, a déclaré que le secteur informel avait contribué à maintenir le taux de croissance de l’emploi dans le pays.
Un avis partagé par Kera Hodabalo, chef du comité jeunesse de la Confédération nationale des travailleurs du Togo, qui selon la même source, explique que “les secteurs privé et informel sont les principaux pourvoyeurs d’emplois au Togo”.
«Peu de jeunes sont salariés. Le secteur informel offre une large chaîne de recrutement», a t-il affirmé.
Le ministre a d’ailleurs déclaré que la situation était plus rose que celle mentionnée dans les statistiques, car elles ne sont pas mises à jour périodiquement. Il a déclaré qu’en plus du secteur informel, d’autres secteurs absorbant la main-d’œuvre ne sont pas mentionnés dans les statistiques.
« Il y a des emplois créés qui sont inconnus des statistiques officielles ou parfois les pertes d’emplois qui peuvent survenir ne sont pas enregistrées », a-t-il déclaré.
Bawara a attribué les perspectives positives de son pays à la politique gouvernementale qui a donné «la priorité» à l’emploi et au bien-être des jeunes.
Selon les chiffres mis à jour le 30 avril 2021, le Togo a enregistré au total 12 967 cas de Coronavirus avec 123 décès et 11 140 guéris.
Source : icilome.com