Par Marcelle Apévi, togo-online.co.uk
Avec la libération de Claude PELELEM, les regards et les attentions semblent être détournés de la situation des autres enseignants et du passant interpellés par les forces dites de l’ordre et de sécurité. Ils croupissent dans les geôles de Kara.
Selon nos informations, seule l’enseignante Simdjolo a été auditionnée ce lundi dans la matinée. Assoukoulim et Hemou pourraient être auditionnés demain ou dans les jours à venir.
Aucune information ne filtre quant aux raisons du maintien en prison du passant qui n’a commis que pour péché, le simple fait de s’arrêter comme tout humain et tout digne fils du Togo, pour suivre la triste scène de violence que les corps habillés livraient lors de l’arrestation arbitraire des enseignants.
Le Togo, état voyou, comme l’a eu à le dire le Belge lors d’une session de l’examen périodique universelle sur les Droits de l’Homme.
Qu’attendre donc des juges qui vont connaître de cette affaire uniquement basée sur la grève. Jusqu’a ce jour, aucun chef d’accusation n’est retenu contre ces personnes interpellées et jetées en prison.
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