Au Togo, le tripatouillage de la Constitution est un sport favori du régime cinquantenaire. La loi fondamentale de la IVe République, adoptée par référendum le 27 septembre 1992 et promulguée le 14 octobre 1992, a plusieurs fois fait objet de modifications. Seulement sur les livrets, certaines de ces modifications n’ont jamais été mentionnées. Ce qui frustre au plus haut point le président du Parti des Togolais, Nathaniel Olympio.
Sur sa page Facebook, l’opposant exprime son indignation face à cette légèreté volontaire de la part du régime RPT-UNIR qui passe maître dans l’art du charcutage de la Constitution. Selon Nathaniel Olympio, sur les livrets, il n’est pas fait mention des deux (2) révisions constitutionnelles importantes intervenues en 2005, juste après le décès du Général Eyadema. Celles ayant intervenu les 6 et 21 février 2005 et qui ont respectivement permis à Faure Gnassingbé de prendre la place de son père, Eyadema Gnassingbé et de quitter ensuite le pouvoir.
« Une première modification est intervenue en urgence le 6 février 2005, après le décès du Général la veille, et la seconde le 21 février de la même année. Supprimés lors de la modification du 6 février pour permettre à Monsieur Faure Gnassingbé de devenir Préside-
Source : icilome.com