Togo, Sondage Afrobaromêtre : 70% des Togolais et 53% des partisans du RPT-UNIR contre la candidature de Faure Gnassingbé en 2020 !

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Togo, Sondage Afrobaromêtre : 70% des Togolais et 53% des partisans du RPT-UNIR contre la candidature de Faure Gnassingbé en 2020 !

Quelques années après avoir révélé que les Togolais souhaitent à 85% les réformes constitutionnelles et institutionnelles, le Centre de recherche et de sondage d’opinions (CROP), le répondant d’Afrobaromètre a mis sur la place publique ce jeudi, le vrai visage des réformes politiques que les Togolais veulent voir leurs dirigeants faire.

9 Togolais sur 10, soit (87%) souhaitent voir la limitation du nombre de mandats présidentiels à 2. Autant dire que les Togolais, dans leur ensemble, ne veulent pas voir un président passer sa vie entière au pouvoir, comme ce fut le cas du feu général-président, Eyadéma Gnassingbé.

On retient aussi qu’autant les partisans de l’opposition (9/10) que ceux du parti au pouvoir (70%) sont pour le droit de vote de la diaspora togolaise. Il faut rappeler que c’est l’une des exigences-phare de la coalition des 14 partis politiques de l’opposition, depuis le début de la crise en août 2017.

Mais ce qui est plus frappant, c’est que si tous les partisans de l’opposition ne sont pas pour la démission du président actuel, Faure Gnassingbé, au pouvoir depuis 2005, à la faveur d’une Constitution qui ne limite pas le nombre de mandats présidentiels, à l’Union pour la République (UNIR), des gens veulent également le voir démissionner, contrairement aux apparences.

Selon Afrobaromètre, presque la moitié des Togolais (45%) est favorable à la démission du président Faure Gnassingbé, mais 41% sont défavorables à cette démission. 8 partisans de l’opposition sur 10 (80%) pensent que le président devrait démissionner, contre seulement 2/10 militants du pouvoir, soit 17%.

Mieux, l’enquête révèle que 53% des partisans de UNIR souhaitent voir l’actuel chef de l’Etat passer le témoin en 2020. Et pourtant, c’est l’élément bloquant du dialogue inter-togolais ouvert le 19 février dernier. Lors des discussions, les représentants du parti au pouvoir font de l’éligibilité de leur ‘champion’, une condition sine qua non de la réalisation des réformes. Seulement 1/3 des militants de UNIR souhaitent le voir encore briguer un quatrième mandat en 2020.

Source : Global Actu

27Avril.com