Togo-Réhabilitation de la route Avépozo-Aneho : La propagande gouvernementale, encore et toujours

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Les usagers peuvent enfin soupirer : la route Avépozo-Aneho est sur le point d’être achevée. Le 6 septembre 2023, une visite de terrain a été effectuée par la ministre des Travaux publics Zouréhatou Kassah-Traoré qui s’est par la même occasion offert une petite séance de câlinothérapie.

« Nous avons constaté effectivement que les travaux sont bien exécutés. Il y a eu des caniveaux d’assainissement, des trottoirs pour les piétons et l’éclairage public. Nous avons fait l’option à ce niveau, dans le cadre du programme des infrastructures vertes, de l’éclairage solaire. Au niveau de Togokomé toujours, en dehors de la route qui a été exécutée en 2×2 voies, il y a eu des aménagements connexes. Globalement, le maître d’ouvrage que nous sommes, nous sommes satisfaits », s’était-elle réjouie.

Réalisée par l’entreprise chinoise CRBC (China Road and Bridge Corporation), cette voie a été transformée en deux voies de chaque côté, s’étendant sur 10 kilomètres.

Un projet qui a donné lieu à la mise en place d’une nouvelle maternité au Centre médico-social (CMS) de Gbodjomé, des bâtiments de classes à Baguida, et des forages à Baguida et Dagué, qui sont autant de nouveautés. De quoi faire dire aux uns et aux autres tout le bien qu’ils pensent de la rénovation de ladite voie. Mais doit-on pour autant faire tout un plat d’une chose qui sous d’autres cieux passerait pour un détail, sinon un fait parmi tant d’autres qui ne mérite aucunement autant de réclame inutile ? S’égosiller pour la construction d’une simple route qui a par ailleurs mis trois bonnes années pour sortir de terre, et encore au prix d’accidents routiers tous plus graves les uns que les autres, n’est-ce pas se moquer des usagers ?

Il faut être au Togo de Faure Gnassingbé pour se féliciter de babioles comme la construction de routes qui, de toute évidence, reste un devoir gouvernemental, non pas un exploit. Cela ne devrait même pas faire l’objet de communication de quelque sorte que ce soit. Mais quand on vit au nom de la propagande, tout est matière à faire l’éloge de tout et de rien.

Bienvenue au Gond.

Source : Journal « Le Correcteur »

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Source : icilome.com