Le bras de fer entre le parti au pouvoir et la coalition des 14 partis de l’opposition au sujet de la nomination des représentants de la C14 à la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) continue. Vendredi dernier, le ministre Gilbert Bawara, point focal du gouvernement disait à propos que le droit de nommer des représentants à la CENI n’est pas reconnu à la C14 dans le code électoral. La réponse de cette dernière ne sait donc pas fait attendre.
Selon le conseiller du Parti National Panafricain (PNP), Ouro-Dzikpa Tchatikpi, Gilbert Bawara n’a pas convaincu avec ses arguments, mais a voulu jeter du discrédit sur le travail du comité de suivi. « Dans un débat politique, pour être convaincant, on doit faire recours à des explications étayées, de démonstrations de taille et des exemples de l’ordre 1, 2, 3, voire l’ordre n et n+1. On peut même se permettre des démonstrations par récurrence en science mathématique du terme et non par de l’équilibrisme ou des gymnastiques, voire même de l’acrobatie intellectuelle qui ne riment ni avec le bon sens, ni avec la compréhension des choses », fait-il remarquer ce samedi à la réunion au siège du PNP.
Pour lui, il apparait évident que le parti au pouvoir cherche à faire de la diversion pour mener à bout et unilatéralement le processus électoral dans le pays. Ce dernier soutient même que, le régime de Faure Gnassingbé court à sa perte et il en est conscient.
« Dans la sagesse africaine, il a été reconnu que lorsqu’on montre la lune par le doigt à un intelligent, celui-ci regarde la lune et non le doigt. Pourquoi les tenants du pouvoir togolais s’efforcent-ils toujours à regarder le bout du doigt lorsqu’on leur montre la voie pour une sortie de crise durable et paisible pour notre pays ? », s’est interrogé le conseiller de Tikpi Atchadam.
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