Togo : Législatives, Bawara confirme le maintien et minimise la sortie de l’Ivoirienne Aminata Toungara

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Gilbert Bawara

Lundi 03 Décembre 2018 – Le gouvernement togolais, à en croire Gilbert Bawara, le ministre togolais de la fonction publique, est décidé à organiser les élections législatives à la date du 20 décembre 2018, scrutin que la coalition de l’opposition a décidé de boycotter pour des raisons d’insuffisances qui ne rendraient pas le scrutin clair et crédible. Bawara s’est par ailleurs prononcé sur le souhait du report des législatives émis par la vice-présidente du parlement de la CEDEAO, Mme Aminata Toungara, et a estimé qu’elle s’est laissée manipuler par des députés de l’opposition togolaise.

La position du gouvernement à tenir les législatives à la date prévue est soutenue par  Bawara qui a fait savoir à nos confrères du TogoBreaking News que « les élections législatives auront bel et bien lieu le 20 décembre ».

En ce que concerne l’une des exigences de la coalition de l’opposition qui porte sur la reprise du recensement électoral, Bawara a estimé que personne ne peut avancer « une raison qui justifierait qu’on reprenne intégralement le processus électoral ou qui motiverait que l’on ne tienne pas le scrutin le 20 décembre 2018, en dehors de la volonté de la coalition d’imposer son vouloir».

Pour tenir le pari de l’organisation des élections à la date du 20 décembre 2018, le ministre Bawara a précisé que « l’Etat mettra tout en œuvre pour sécuriser le processus électoral et garantir son bon déroulement ». Il a rassuré que « La campagne électorale démarre le 4 décembre… L’État a pris toutes les dispositions et il mettra tout en œuvre pour sécuriser le processus électoral, garantir son bon déroulement et son aboutissement ».

Enfin pour ce qui est du souhait émis par Mme Aminata Toungara, la vice-présidente du parlement de la CEDEAO pour que les législatives puissent être reportée, le ministre a Bawara a laissé entendre que « La députée ivoirienne s’est laissée manipuler et abuser par les députés de l’opposition qui prenaient part aux travaux du parlement de la CEDEAO à Abuja ».

Si pouvoir et opposition continuent à parler de ces législatives dans un contexte de recherches de règlement durable à la crise togolaise, il est à rappeler qu’au regard de l’évolution de la situation sociopolitique sur le terrain, la CEDEAO qui est facilitatrice dans le dialogue politique aura certainement son dernier mot à dire afin de situer les uns et les autres.

Mensah, Lomé

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