Absence et manque de volonté politique envers nos frères et soeurs enseignants recrutés en 2018 sans salaire depuis 7mois
Depuis le 7 Avril, les fédérations syndicales des enseignants ont rendu compte de l’engagement et de la promesse tenue par le ministre des enseignements primaire et secondaire lors de leur réunion.
L’information semblait douteuse mais heureusement le 12 Avril le ministre était invité sur les chaînes de la télévision New World et confirmait en rassurant que le problème des enseignants recrutés en 2018 sans salaire depuis 7mois a déjà trouvé de solution.
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Comme rappel ces enseignants ne demandent que trois choses.
1- L’octroi d’une avance sur solde
2- La sortie et la publication en pdf de toutes leurs nominations
3- L’accélération pour le traitement de tous leurs dossiers de prise en compte
Nous sommes à trois semaines sans suite favorable après la publication de la promesse du ministre des enseignements primaire et secondaire.
C’est pitoyable et anormal pour mon beau pays Togo alors que le gouvernement s’active à accompagner les populations en ce moment de crise. Je me demande pourquoi cette situation. Ces frères et soeurs enseignants ne sont-ils pas togolais pour bénéficier et jouir des mesures d’accompagnement suite à l’urgence décrétée par mon Président ? Le ministre a promis que ces enseignants sans salaire pendant 7mois auront une avance sur salaire de trois mois et le traitement de leur dossier est en train d’être géré et accéléré par une commission mise en place.
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Ces promesses ont – elles de fausses allégations? A cette préoccupation, nous avons approché le délégué de cette promotion qui nous a informé que rien n’est fait puisque le dossier traîne encore au ministère de l’économie et des Finances. A l’heure où nous écrivons, ces enseignants sont souciants et relatent qu’ils sont désespérés et ne savent plus quoi faire face à la promesse du ministre restée non tenue. En ce moment de confinement avec
7 mois sans salaire n’est pas chose facile et cela ne mérite pas d’être caché. C’est pourquoi nous demandons à tous les compatriotes togolais de se souvenir de ces pères de famille dans leurs prières pour que nos gouvernants se sentent toucher et trouver satisfaction à ces frères et soeurs sans tarder. Imaginons ce que ces frères et soeurs deviendront sans accompagnement après la fin de cette semaine.
Sans vivres, sans moyen pour payer leur logement, sans moyen pour s’acheter des masques et des gels pour respecter les consignes de COVID-19, sans crédit et connexion pour s’informer du jour de la reprise des classes bref sans moyens pour s’auto-vivre et se soigner. C’est pourquoi ils sont inquiets et doutent d’être en bonne santé avant la rentrée scolaire prochaine.
Chers lecteurs et compatriotes, nous sommes vraiment désolés de certains comportements de nos gouvernants qui tentent trahir le mandat social de mon Président de la République. Nous sommes tous fils et filles togolais et nous devons nous comprendre sans piétiner ni bafouer les droits des autres.
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Ces enseignants sont impatients et ne savent plus quoi faire. Leur délégué cherche des voies et moyens pour négocier leur sort mais faute est de constater qu’il est épuisé et fatigué pour ces déplacements, coups de fils et impressions. Nous demandons donc à tout le monde d’intervenir pour les aider en relayant leur problème afin que les ministres concernés par cette situation puissent trouver une solution durable sans délai.
Aidons les et sauvons les car ils risquent d’enfreindre aux consignes du COVID-19. Au secours! C’est dans cette perspective que nous interpellons et redemandons faveurs avec diligence auprès du ministre de l’enseignement primaire rt secondaire ; au ministre de la fonction publique et au ministre de l’économie et des finances de se concerter pour que d’ici mercredi, une solution idoine puisse être trouvée.
Désormais, les jours seront comptés. Un jour de plus est un jour de trop
Togolais viens, bâtissons la cité.
MOTCHO ESSONANI
Source : Togoweb.net