Togo- Isidore Latzoo:« Ressaisissons-nous, compatriotes togolais ! »

0
361

Isidore Latzoo n’est plus à présenter. Dans cette tribune libre, le président du Comité Togolais de Résistance (CTR) dresse son analyse des “révélations” faites par le ministre Bawara devant la dépouille mortelle de Patrick Lawson il y a quelques jours. Lecture !

Crétinisme ou mauvaise foi ? Certains de nos compatriotes oublient  trop facilement que le régime obscène, qui nous opprime au Togo, depuis plus d’un demi-siècle, est un système despotique dont le seul objectif est de se cramponner au pouvoir “ad vitam æternam”. Que de sang versé ! Que de meurtres ! Que de mutilations à vie ! Que de citoyens contraints de fuir à l’étranger pour sauver leurs vies ! Désolation et infamie sont les choses les mieux partagées dans notre pays. La mort rôde partout. Sinistré, notre beau pays est à l’agonie. Que faudrait-il que le peuple endure de plus, pour que certains de nos concitoyens se départissent de leurs élégances mortifères, de leurs analyses élitistes et sophistiquées, mais néanmoins inaccessibles au petit peuple ?

Pitié, s’il vous plaît, pour les victimes du fléau dévastateur qui s’est abattu sur notre pays. Messieurs les philosophes et autres bien-pensants, permettez au moins que, à défaut de pouvoir arrêter les bras meurtriers de leurs bourreaux, les survivants de la barbarie du régime, puissent au moins pleurer sur leur triste sort, et s’indignent, quand ils découvrent, avec stupéfaction, que ceux qui sont censés les défendre, ont des rapports nocturnes tarifés avec leurs oppresseurs.

Disons les choses sans langue de bois :  les “podozans” et prébendiers nocturnes du régime, sont bel et bien des traîtres. Ayons au moins le courage de nommer les choses, appeler un chat un chat, en attendant le jour tant espéré de nous libérer du joug de nos oppresseurs.

Entre les visiteurs de la nuit et leurs proies innocentes, mon cœur ne balance pas. D’un pas ferme et résolu, je me range du côté des damnés de la Terre de nos Aïeux.

Qu’est-ce que ça veut dire ça ? On nous maltraite, et on a encore le toupet de nous imposer la façon élégante de gémir, pour ne pas chatouiller les oreilles délicates de nos bourreaux. Allons bon ! “Get away. Mi bu le funu”

Haut les cœurs ! La lutte continue !

Isidore LATZOO

Source : icilome.com