Le chef de l’État continue de modeler les différents commandements des Forces armées togolaises (FAT). Cette fois-ci, ce sont plusieurs centaines d’officiers qui voient leurs noms inscrits sur le tableau d’avancement.
En fin d’année, Faure Gnassingbé, le chef suprême des FAT, surprend une partie de son entourage en limogeant Marguerite Gnakadé, ministre des Armés, et rattachant ce département stratégique à la Présidence de la République. Au même moment, il débarque le Général Dadja Maganawé, jusque-là chef d’état-major, de son poste.
Si l’ancienne Directrice générale de la Banque togolaise pour le commerce et l’industrie (BTCI) “est appelée à d’autres fonctions”, aucune précision sur la nouvelle destination du désormais ancien chef d’état-major.
Selon plusieurs sources, ces limogeages s’expliqueraient par la volonté de donner une autre allure à la lute contre le terrorisme qui, depuis quelques mois, frappe la zone septentrionale du pays.
Est-ce dans cette même logique que plusieurs cadres des Forces armées viennent d’être promus ? Toujours est-il que le vendredi 13 janvier 2023, Faure Gnassingbé (également nouveau ministre des Armées) a signé un arrêté relatif à l’avancement en grade pour le compte de l’année 2023.
Dans ce tableau, l’armée de terre compte 198 dont 6 gradés colonels, 16 lieutenant-colonels, 39 commandants, 43 capitaines, 43 lieutenants et 51 sous-lieutenants.
L’armée de l’air vient avec 12 dont 3 lieutenant-colonels, 1 commandant, 3 capitaines, 2 lieutenants et 3 sous-lieutenants.
11 à la marine nationale dont 1 capitaine, 1 capitaine de frégate, 2 capitaines de corvettes, 3 lieutenants de vaisseau et 4 enseignes de vaisseau 1ère classe.
51 officiers viennent de la Gendarmerie nationale dont 2 colonels, 12 lieutenant-colonels, 6 chefs d’escadrons, 12 capitaines lieutenant et 8 sous-lieutenants.
66 officiers sont promus dont 2 colonels, 15 lieutenant-colonels, 9 commandants, 9 capitaines, 11 médecin-lieutenants et 20 lieutenants sous colonel viennent du service de santé de l’armée.
Le Groupement d’intervention de lutte anti-terroriste (GILAT) s’en sort avec 1 commandant, 4 capitaines, 1 lieutenant et 1 sous-lieutenant.
Notons que le Général Félix Abalo Kadangha, ancien chef d’état-major général des FAT et ex-commandant de la Force d’intervention rapide (FIR), devenue BIR, est, actuellement, privé de ses libertés, pour ne pas dire qu’il est en garde à vue.
Source : icilome.com