A l’en croire, malgré les efforts fournis par les autorités sanitaires du pays, le problème reste entier. « Les faux médicaments entrainent l’échec même des systèmes de santé dans la prise en charge globale de certaines pathologies. Au niveau du paludisme par exemple qui est le fléau, la pathologie la plus courante dans nos pays, le fardeau de nos populations, quand les gens se permettent d’introduire des faux antipaludéens, vous imaginez les dégâts, surtout au niveau des enfants à bas-âge et des femmes enceintes avec les conséquences dramatiques que vous pourrez imaginer sur la vie de ces personnes fragiles. On parle aussi de plus en plus de résistance aux anti-infectieux, et ça c’est un volet très important », a-t-il ajouté.
Selon Dr Kpéto, les faux médicaments qui circulent aujourd’hui sur le marché sont les antibiotiques. « Et le non-respect des doses recommandées créé des phénomènes de résistance qui vont donc être préjudiciables non seulement à la personne qui a pris le médicament, mais aussi à toute la communauté, puisqu’il y a des bactéries sélectionnées résistantes qui vont attaquer toute la population. Donc il y a des conséquences directes sur la santé, mais il y a aussi des conséquences sur la société », a par ailleurs indiqué le Président de l’Ordre des pharmaciens du Togo.
Le pharmacien pense que les conducteurs de taxi moto sont les plus grands consommateurs de ces médicaments falsifiés, surtout des anti-douleurs.
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Source : icilome.com