Par Marcelle Apévi, togo-online.co.uk
Après l’UFC, c’est le tour du NET (Nouvel Engagement Togolais) du controversé Gerry Taama et de OBUTS (Organisation pour Bâtir dans l’Union un Togo Solidaire) de Gabriel Agboyomé Kodjo qui montent au créneau pour brandir leur refus de démissionner de la CENI où ils y siégeaient pour accompagner le processus frauduleux en cours et le coup de force en préparation.
Perturbés par la décision de recomposition de la CENI, décision acceptée par leur allié RTP/UNIR, ces formations politiques qui en réalité ne sont que des suppôts du pouvoir s’érigent en trouble-fête.
Il serait demandé à la C14 de céder une place à l’UFC qui, pour se conformer à la loi inique portant statut de l’opposition, s’est déclaré de l’opposition malgré sa co-gestion du pays par les dictateurs. Une anomalie qui ne peut-être utilisée dans le contexte actuel où il est question de refonder la nation en situant chacun dans son rôle.
Ainsi donc les enchères sont ouverts avec ces commerçants politiques qui n’ont jamais lutté pour le peuple mais pour leur ventre.
En 2015, il y en a un qui s’est réjouis de la manne de l’accompagnement de l’État aux candidats qui avaient participé aux frauduleuses élections présidentielles. Il avait fait un prêt de 20 millions pour payer sa caution et s’est en sorti au finish avec plus de 50 millions de francs CFA, 1,5 millions ayant servi à la conception et l’affichage de sa photo sur quelques panneaux du pays. “Quelle banque peut-elle faire ce prêt?” se réjouissait-il, se confiant à un de ses hommes à tout faire qui a dû le quitter parce qu’il n’a pas eu l’idée de laisser quelques miettes à ses collaborateurs.
Voilà le visage de ces hommes qui ont divorcé de la honte, prétendant lutter pour un peuple qui se résume à leur panse.
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