Une accalmie inattendue plane sur le pays. Malgré les bavures qu’enchainent les forces de l’ordre et la mort, inexpliquée par assassinat du Colonel Madjoulba, un haut gradé de l’armée, Faure Gnassingbé préfère multiplier des réunions avec Yark Damehane, ministre de la sécurité et des officiers supérieurs. En attendant, le pouvoir sort ses chiens de garde contre la Dynamique Kpodzro, Agbéyome et le prélat. Mais les murs s’effritent et la peur du lendemain est dans tous les esprits. Décryptage !
Deux anciens Premiers ministres ont tiré leur révérence. Le premier Edem Kodjo a eu, à un moment donné du mal à couvrir ses frais de soins car, comateux, il était devenu difficile pour son épouse d’accéder à ses éventuelles réserves. Cette dernière, dont le titre de séjour français est arrivé à expiration en début de cette année n’a pas pu compter sur l’ambassade du Togo à Paris pour le renouveler. Pour s’être opposé à un 4e mandat de Faure Gnassingbé, Edem Kodjo en a fait les frais, de l’isolement, du mépris mais aussi des coups bas et de la tenace rancune du président togolais. Jusque dans la mort. Car Gnassingbé a pris plusieurs semaines pour présenter ses condoléances et les médias d’Etat ont occulté, volontairement, le passage à trépas d’un homme qui aurait servi son pays pendant de si nombreuses décenn-
Source : icilome.com