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Situation politique au Niger : Faure Gnassingbé dans l’embarras ?

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La position du Togo dans la crise nigérienne reflète un dilemme complexe. Alors que les dirigeants de la région prennent des positions claires en faveur ou contre l’intervention militaire au Niger, le président togolais semble naviguer entre deux eaux. Cette situation rappelle l’expérience scientifique de l’œuf flottant entre deux eaux salées, symbolisant l’incertitude et le choix difficile à faire. Alors que certains dirigeants, tels qu’Alassane Ouattara de la Côte d’Ivoire, soutiennent l’intervention militaire pour réinstaller le président nigérien déchu, Mohamed Bazoum, d’autres, comme les États-Unis, semblent reconsidérer leurs positions initiales. Cette incertitude a placé le Togo dans une position centrale, rappelant le rôle d’un “doyen” qui agit comme médiateur.

Les Togolais savent malgré tout le boucan que leur jeune doyen fait dans la sous-région ouest africaine, il répond toujours aux abonnés absents là où il faut être garçon. Actuellement, dans la crise nigérienne, il navigue toujours entre deux eaux. Vous vous souvenez certainement de cette expérience qu’on fait sur les bancs d’école, en classe de 4e en physique-chimie. On met un œuf dans une eau salée et l’œuf flotte entre deux eaux. En clair, l’œuf ne sait pas s’il va couler (descendre au fond de l’eau) ou flotter à la surface (émerger).

C’est la position de l’homme simple du Togo actuellement. Pendant qu’il est mélangé et ne sait sur quel danser, certains de ses pairs ont montré leur virilité en s’affirmant. D’un côté, ceux qui sont pour l’intervention militaire au Niger pour réinstaller Mohamed Bazoum sur le trône, parmi lesquels papy ADO, et de l’autre, ceux qui sont contre l’usage de la force. Le jeune doyen, lui, est centriste comme certains « dépités » buveurs de lait au Togo.

Mais depuis quelques jours, ceux sur qui l’octogénaire dictateur de la Côte d’Ivoire comptait pour montrer ses biceps et triceps, commencent à le lâcher petit à petit. Les Yankees par exemple, qui, au début, étaient plutôt favorables à une intervention militaire au Niger, ne parlent plus la même langue nos ancêtres les Gaulois.

Sur le continent, l’idée d’une intervention militaire ne fait pas l’unanimité. Plusieurs chefs d’Etat Abdelmadjid Tebboune d’Algérie, José Maria Neves du Cap-Vert, George Weah du Liberia, Julius Maada Bio de la Sierre Leone…s’y sont fermement opposés. En début de cette semaine, c’est le Conseil de Paix et de Sécurité (CPS) de l’UA, qui à son tour, a mis le pied dans le plat en s’opposant à l’intervention militaire au Niger.

Si on fait bien le calcul, il ne reste que les papys Bola Tinubu et Alassane Ouattara, Macky Sall et Umaro Sissoco Embaló dans la barque. Ce sont les jusqu’au-boutistes qui sont favorables à la guerre.

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Source : Togoweb.net