Le placement sous contrôle judiciaire de M. Agbeyome Gabriel Messan KODJO, Mme Brigitte ADJAMAGBO-JOHNSON et M. Fulbert ATTISSO dans le cadre des contestations qui ont suivi l’élection présidentielle du 22 février 2020 est subordonné à plusieurs conditions dont « l’interdiction de faire toute déclaration tendant à la remise en cause des résultats du dernier scrutin présidentiel du 22 février 2020 ».
Le droit de contester la régularité des élections et même de revendiquer la victoire est l’expression d’une liberté politique garantie par la Constitution togolaise. Aucune décision de justice, aucune sentence fût-elle de la cour constitutionnelle ne peut avoir pour effet de priver un citoyen du droit d’exprimer son opinion, même contraire à ladite sentence.
Le fait que cette cond-
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