Sa dignité Grande-Prêtresse Ama-wê 17 avril 2018

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Sa dignité Grande-Prêtresse Ama-wê                                                                             17 avril 2018

Par Joseph APEDO, Philosophe & Politologue, Genève

Moi, D. Ama-wê, native de Mouna. Depuis l’enfance, j’éprouvais des images qui préfiguraient la réalité. J’avais des visions que mon entourage ne prenait pas en considération. Mes parents me trouvaient bizarre. Je disais des présages et j’évoquais des événements qui se réalisaient par la suite. Les gens sceptiques et les professionnels de la critique étaient toujours confondus et très émerveillés lorsque mes paroles annoncées se réalisaient.

Je suis mère de deux enfants. Je connais Kposso-Kubi, au Ghana. Mon mari est originaire d’Egnawu (actuel Gnilavasse). Un jour, nous étions partis danser chez une Grande-Prêtresse. Pendant la fête, l’Esprit sacré était descendu sur moi. J’étais tombée en transe. La prêtresse avait détecté que je suis née avec des ressources extraordinaires. Comme j’ai continué à rendre visite à la prêtresse, elle m’avait suggéré de payer des droits de canalisation et d’affermissement de mes virtuosités spirituelles. J’ai cherché l’argent requis et je suis retournée chez la prêtresse. Elle a performé des rituels d’activation de mes énergies spirituelles.

La toute première décision de reconnaissance officielle de mon charisme m’avait été délivrée par le Commandant Emmanuel Akouta, (natif de Gobê), alors qu’il était préfet, en 1955-1957, à Atakpamé (Cercle du Centre).

Depuis lors, j’exerce jusqu’à présent en qualité de Grande Prêtresse. J’ai sauvé plusieurs personnes dont la force vitale chancelait. J’ai réhabilité d’innombrables individus auxquels j’ai rendu le bonheur de vivre. Je protégeais les gens contre les forces maléfiques et je donnais des guérisons aux malades.

Les ressortissants Akposso m’invitaient lors des fêtes OVAZU. J’y allais démontrer mes capacités mystiques. En juillet 1985, j’ai été invitée pour des rituels à Paris et à Marseille. J’ai séjourné en France pendant deux mois. De retour, j’ai continué mes prestations. Ma maison ne désemplit pas. Mes puissances sont toujours actuelles. Actuellement, c’est ma fille qui m’assiste. Car je suis très âgée.

J’ai mené plusieurs enquêtes de terrain sur les ressources de Sa Dignité Amawê. J’ai parlé avec la Grande-Prêtresse Ama-wê et sa fille Iya, le 12 mars 2016. J’ai rencontré Sa Dignité en personne en octobre 2016 et en novembre 2017. J’affirme que le Verbe Enigme œuvre à travers Sa Dignité AMA-WÊ.

Joseph APEDO
Genève, le 14 avril 2018
[email protected]

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