A l’issue des consultations menées entre les facilitateurs et les deux protagonistes de la crise togolaise, des décisions provisoires ont été prises en attendant les grandes résolutions qui seront déclinées en recommandations au prochain sommet de la CEDEAO.
Au rang des mesures provisoires, les facilitateurs ont proposé aux deux protagonistes entre autres la poursuite des activités du parlement actuel au-delà de l’échéance prévue conformément à la Constitution et la suspension des préparatifs électoraux. Toutefois, les deux chefs d’Etat africains ont nuancé en laissant entendre que les législatives pourraient se tenir d’ici novembre 2018 si les parties le souhaitaient.
Nana Akufo Addo et Alpha Condé ont par ailleurs invité le gouvernement togolais à étudier la possibilité d’étendre le droit de manifester à l’ensemble du territoire national dans le respect de l’ordre public et des lois en vigueur afin de garantir la liberté de manifester ainsi que la sécurité des biens et des personnes mais aussi à envisager la libération d’autres détenus.
Les deux présidents ont invité également les parties prenantes à s’abstenir de tout acte pouvant constituer une menace pour la paix, et faire preuve de retenue.
Par ailleurs, les facilitateurs ont appelé les populations à collaborer afin que les armes perdues depuis septembre dernier soient retrouvées dans le but de préserver la paix dans le pays.
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