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Procès Général Félix Katanga et Compagnie très imminent : tout comprendre des racines et différentes implications

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L’affaire Félix Katanga, une énigme qui continue de fasciner, prend une tournure encore plus intrigante à mesure que de nouveaux détails surgissent. Ce récit dévoile des liens familiaux et des secrets profondément enracinés qui se dessinent autour de cette affaire complexe. L’arrestation du redoutable ancien Chef d’État-major des Forces Armées Togolaises, Félix Abalo Katanga, quelques mois après son limogeage, ainsi que son mariage avec une demi-sœur du président Faure Gnassingbé, ouvrent la porte à un mystère difficile à résoudre. Dans cet article, nous explorerons ces connexions familiales, les implications de l’arrestation de Félix Katanga et les possibles chefs d’accusation qui planent sur lui, tout en jetant un coup d’œil sur les acteurs clés de cette histoire intrigante.

La plus grosse prise dans cet épisode qui n’a pas fini de livrer ses secrets est le limogeage, suivi quelques mois plus tard, de l’arrestation du redoutable ancien Chef d’État-major Félix Abalo Katanga. Il est un frère de village (Tchitchao) de même que l’ancienne Ministre de la Défense Marguerite Essossimna Gnakade. Tout comme cette dernière, le Général Félix Katanga a également des enfants avec un membre du clan Gnassingbé, puisqu’il a épousé une demi-sœur du Chef de l’Etat, Faure Gnassingbé. C’est d’ailleurs lui qui avait conduit un commando lourdement armé qui attaque le domicile de son beau-frère Kpatcha dans la nuit du week-end de Pâques 2009. Qui l’avait instruit pour la « Fusillade de Pâques » ? En tout cas, même le Général Zakari Nandja, à l’époque des faits Chef d’État-Major Général (CEMG) des FAT n’en savait rien du tout.

Aujourd’hui, l’on n’associe pas directement l’arrestation de Félix Katanga le 12 janvier 2023 à l’affaire Kpatcha, mais plutôt à une autre dramatique affaire : . Ce dernier n’est pas marié à une Gnassingbé, mais l’une de ses épouses, la première d’aileurs est d’une famille très proche du « Prince », la famille Badabon de Pya dont le papa Capitaine de l’armée qui était de la même génération que Gnassingbé Père et le Commandant Thoma Badabon de la même génération que Calixe et Toussaint. Paix à leur âme ! Tenez-vous bien, son grand frère l’ambassadeur Calixte Batossie Madjoulba l’aurait échappé de très près car l’union n’a pas tenue. Sinon peut être que le nouveau Ministre de la sécurité et de la protection civile de Faure depuis le vendredi 8 septembre 2023 serait un compagnon de misère de Félix Kadanga, de Donald Sodji et d’un certain Charles Essohanam Walla-Azoumaro. Ce dernier qui se trouve à la Prison Civile de Lomé depuis mars 2023, n’est autre que le mari de la regrettée Yvonne Gnassingbe, la demi-sœur du président Faure. Il est simplement poursuivi à tort ou à raison par le Procureur de la République pour non-assistance en personne en danger. M. Charles Essohanam Walla-Azoumaro est du Canton de Lassa (Kozah) de même que la puissante Ingrid AwadePayadowa Boukpessi (viré du gouvernement le vendredi dernier) et dont le Chef canton Walla-Azoumaro. Comme quoi, nous sommes tous liés quelque part.

Les choses se précisent pour Félix Abalo Katanga (Nadjombé)

C’est sans tambour ni trompète que le combat David contre Goliath se déroule actuellement par procuration. Car, depuis le 12 janvier 2023, date de l’arrestation du Gal Félix Katanga, aucun communiqué officiel du gouvernement, ni du Procureur de la République n’a été rendu public. Tout le monde fait avec les murmures venant des coulisses et aussi de la formation pour la première fois dans l’histoire du Togo d’une Cour de justice militaire. Ainsi, l’on apprend que la phase d’instruction du dossier Félix Katanga est désormais bouclée et les accusés renvoyés devant le tribunal militaire sous la présidence du Juge Awal Ibrahim. Outre, les juges Ibrahim Awal et Wottor Kokou Amégboh, respectivement Président du Tribunal militaire et Président de la Cour d’appel militaire nommés par décret N°2023-043/PR en date du 24 Avril 2023, sept (07) autres officiers de l’armée togolaise et un commissaire de Police constituent le corps des magistrats de cette Cour de justice militaire qu’on peut déjà qualifier de spéciale.

Selon des sources, ce nouveau procès d’un officier, allié de la famille Gnassingbé et compagnie, après celui de Kpatcha et ses coaccusés en 2011, pourrait se tenir au cours de ce mois de septembre. Il faut rappeler que depuis leurs arrestations, les officiers et hommes de rang inculpés dans l’affaire d’assassinat du Colonel Toussaint Madjoulba n’ont eu droit à aucun avocat pendant les enquêtes préliminaires jusqu’à la fin de l’instruction. A présent que le Doyen des juges d’instruction, M. Abli Poutouli (lui aussi de la même ethnie que les principaux accusés) a bouclé son travail, chaque accusé va devoir commettre un conseil pour sa défense. Sachant d’office que les avocats étrangers sont disqualifiés pour ce procès et que les audiences seront semble-t-il à huis clos comme c’était dans le cas d’atteinte à la sûreté de l’Etat.

Il convient de rappeler que lorsqu’ils étaient en fonction et au sommet de leur gloire ou gloriole, Felix Katanga et ses compagnons de misère n’avaient que faire de la notion des droits de l’homme. Aujourd’hui, lui et les siens vont devoir se lancer dans la recherche d’un ou plusieurs avocats togolais pour assurer leur défense dans un procès dont on peut facilement deviner l’issue.

Le fonctionnement clanique étant la norme dans le pays, Félix Abalo Katanga va-t-il confier son sort à ses frères avocats de la Kozah ? Les rares avocats Kabyè qui s’étaient essayé sur les dossiers politiques s’appellent Abi Tchessa et feu Talboussouma. Les autres sont dans la réalité des « avocats d’affaires » pour défendre l’Etat ou les sociétés paraétatiques. Mais leur efficacité laisse à désirer si l’on s’en tient aux différentes condamnations et amendes que subit l’Etat togolais dans plusieurs dossiers. Tous les autres « frères » avaient brillé par leur absence dans les affaires Luc Kpatcha Kpatcha, Sow Agba Bertin, Sama Essohamlom et Pascal Bodjona. Vont-ils accepter cette fois-ci de défendre Gal Katanga ou les prévenus vont-ils se rabattre sur les avocats du Sud. On se rappelle que dans le cas Kpatcha Gnassingbé, peu d’avocats du Nord avaient accepté de le défendre. Et pourtant, la générosité de l’ancien ministre de la défense Kpatcha était sans limite vis-à-vis de ses frères sans exception.

Qui donc pour sauver le soldat Félix Katanga et compagnie ? On le saura dans les jours et semaines à venir. Sur la place, après la mort de Me Agboyibor et Me Olympio, les meilleurs procéduriers qui sont encore honnêtes selon les sources judiciaires sont, entre autres, Me Babalima, Me Kpade, Me Tchassante... Si seulement le Premier Magistrat du pays, Faure Gnassingbé pouvait accorder une dérogation spéciale aux togolais, Me François Boko et sa consœur Mawaba Songue Balouki, tous inscrits au barreau de Paris pour participer à ce procès ? Cela rendrait la procédure plus attrayante.

Une pensée pieuse à feu Maître Talboussouma de Kouméa qui avait pris ses responsabilités pour défendre son frère Pascal Bodjona et bien avant, c’était le Colonel Narcisse Djoua dans une autre affaire de coup d’Etat. Le Colonel Narcisse Yoma Djoua, cet ancien chef de la garde présidentielle du Général Eyadéma, un autre officier togolais de sinistre réputation est mort le jeudi 16 août 2007, à l’âge 59 ans, au Pavillon militaire du CHU de Lomé-Tokoin. Lui aussi a connu un procès en catimini, au tribunal de Kara (Nord-Togo) et condamné à 20 ans de réclusion criminelle.

Le potentiel menu des chefs d’accusation et collisions dans l’affaire Felix Katanga

Tous les projecteurs pointent sur l’assassinat crapuleux de l’ancien Chef Corps du BIR, le Colonel Toussaint Bitala Madjoulba, dans la nuit du 3 au 4 mai 2020 et dont le corps sans vie se trouve toujours dans l’un des casiers de la Morgue du CHU-SO à Lomé. Selon plusieurs sources, le soldat Abalo enregistrerait à son actif beaucoup d’autres crimes et aussi soupçonné d’être commanditaire des braquages à main armée. Ce dernier aurait eu son baptême de feu depuis qu’il était lieutenant sous Atcha Mohamed Titikpina à l’époque au Camp RIT. Mais ironie du sort, le Gal Atcha Mohamed Titikpina à qui il avait succédé plus tard à l’état-major, aurait simplement boudé l’intronisation de son dauphin.

Le cas de l’assassinat à bout portant du jeune mécanicien de 11 ans nommé Idrissou Moufidou à Agoè-Zongo est encore vivace dans les mémoires. Ceux qui connaissent Félix en maniement des armes se demandent comment un tireur d’élite qui fait la chasse des animaux féroces peut en arriver à abattre froidement un vermisseau qui d’ailleurs s’était couché dans une cachette ? Et si c’était là le signe du début du déclin du redoutable soldat ? Car même à la chasse, l’on épargne les petits animaux, les vieillards et les mamans qui portent des bébés. C’est aussi la même chose lors des guerres et c’est pourquoi l’on parle de crime de guerre.

Les supputations vont toujours bon train au moment de son déclin. Car beaucoup lui attribuent également l’abattage de personnes tombées dans les manifestations politiques du PNP par balles à bille. Au sein de certaines familles de Pya, c’est l’assassinat à bout portant du Sergent Kossi Tchaa Kifalangce compagnon de sécurité de Kpatcha Gnassingbé, ligoté et froidement abattu par arme lourde comme le montre les impacts dans le thoraxC’était dans la nuit du dimanche 12 au lundi 13 avril 2009 après son arrestation au domicile de Luc Kpatcha Gnassingbé. Le sergent Tchaa se serait mal pris. « Il était le premier à braquer son arme sur Abalo avant de se laisser désarmer. Il s’agit d’un acte impardonnable en matière militaire », dixit un parent proche. Alors qui dit Kifalang fait appel à feu Kifalang Baka Michel, ancien Maire de la ville de Kara et bien avant Président de la Chambre de Commerce du Togo, haut cadre de la Brasserie Kara. Tout comme Etienne Gnassingbé Eyadéma, Baka Michel était également l’un des rescapés du crash de l’avion présidentiel DC10 de 1974 baptisé « attentat de Sarakawa ». Pour finir, Baka Michel est l’oncle maternel le plus influent de la famille Gnassingbé, le seul d’ailleurs à faire construire sa maison au sein du Camp des bérets vert à Pya. Cette affaire du Sergent Tchaa Kossi Kifalang va également connaître son épilogue car, l’on fait état d’un cabinet d’avocats qui aurait le dossier en main pour défendre la veuve et les orphelins (Sic).

Les coulisses évoquent également des plaintes de plusieurs familles de militaires, dont les époux ou enfants seraient déclarés partis en mission depuis des années et dont les proches n’ont plus de nouvelles. Il serait également un co-auteur des incendies du grand marché de Kara (la nuit du 9 au 10 janvier 2013) et celui d’Adawlato de Lomé (dans la nuit du vendredi 11 au samedi 12 janvier 2013). D’autres encore évoquent des cas de violations ou de crimes autour de ses plantations, dont celles dans la préfecture de l’Avé.

Pour continuer l’éventail de ces liens familiaux qui gouvernent le Togo depuis des décennies, le Gal Katanga serait du même village d’origine (Tchitchao) que l’ancienne ministre des armées Margueritte Gnakade, de même que son ancien compagnon d’armes Me François Boko avec qui serait également neveu ou cousin. De son côté, le Magistrat Awali Ibrahim, originaire de Tchamba (cousin des Bassari de par l’origine des peuplements du Togo) qui s’apprête à présider le procès Félix Katanga est l’enfant d’une dame qui est du même village que la mère de ce dernier. C’est-à-dire Awali (dont le nom de famille de la mère est Gnofame) et Félix, dont le petit nom Bassar est « Nadjombé, fils ainé d’une maman de Binaparba » ont pour mère deux femmes originaires de Binaparba qui sont des ‘’sœurs’’ du Général Charles Zoumaro Gnonfame. C’est dire qu’après l’implosion du vivre-ensemble dans l’Est, l’on s’achemine vers une exportation d’une explosion dans l’Ouest. Or depuis quelques années déjà, le climat est délétère à Binaparba, les frères et sœurs seraient constitués en plusieurs clans. Il y a les pro-Gnonfame (le Général), les pro-Gnonfam (l’ancien ministre) et les autres (chefferies traditionnelles) qui se regardent en chiens de faïence.

Le Général Félix Abalo Katanga, ancien homme fort des Forces Armées Togolaises (FAT) ne serait pas n’importe quel gendre, reconnu bon chasseur. C’était à lui que revenait l’insigne honneur, semblerait-il parmi les beaux pour aller chasser des lions, dont les têtes avaient été brandies lors des funérailles nationales du beau-père. Sachant que derrière un homme influent des régimes en Afrique se trouve des proches biens positionnés dans les postes de décision du pays, le risque de délit familial n’est pas exclu.

Peut-être, pour Faure Gnassingbé qui ne le savait pas, les deux vis-à-vis (Awal vs Félix) sur le ring se connaissent bien et ont partagé l’enfance sous les Monts Barba-Bassar. On appelle ça en français facile « conflit d’intérêt », c’est-à-dire que dans cette affaire le juge Awal Ibrahim « se trouve au centre d’une prise de décision où son objectivité et sa neutralité peuvent être remises en cause ». Pis encore, selon les arcanes de la justice Togolaise, les liens entre Faure Gnassingbé et Awal Ibrahim remontent au début de l’homme politique. « En 1998, Ibrahim Awal était juge d’instruction au tribunal de Sotouboua et à l’époque Kodjo Gnambi Garba était le président du tribunal. En ces temps, il n’existait pas de procureur à Sotouboua. Le juge Ibrahim était le président de CELI Blitta qui avait fait élire le député Faure, puisque le tribunal de Blitta n’existait pas à l’époque. Le tribunal de Blitta est né plus tard en 2008 », confie une source. En conséquence, les avocats de Félix Katanga et coaccusés peuvent évoquer simplement les conflits d’intérêts du juge au cœur de l’exigence d’une justice de qualité, rendue sereinement et à l’abri de tout soupçon de dépendance à l’égard d’un pouvoir, quel qu’il soit, et de partialité personnelle. C’est ainsi que le sage Charles Kondi Agba, natif de Binaparba, regardera ses neveux se battre entre eux comme ils l’ont toujours fait contre les autres. C’était le film entre l’ancien Chef d’escadron de la Gendarmerie National, Commandant François Akilaesso Boko et Félix Abalo Katanga.

Ainsi l’on apprend que les laves du volcan de Binaparba coulent vers la périphérie du Canton de Sanda-Kagbanda, dont le Chef (T’baa) Yoma Kouloum vient de décéder en début juillet dernier à l’hôpital de Kara des suites d’une crise subite. Alors, qui parle de ce canton situé à la sortie Est de Kabou fait aussi référence au Canton de Tchitchao dans la Kozah dont est originaire Félix Abalo « Nadjombé » Katanga, et qui dit Yoma Kouloum fait directement référence au Major Kouloum qui régnait en maître sur Atakpamé, la ville des 7 collines.

Le grand gagnant Luc Kpatcha Gnassingbé

Pendant qu’il se réconcilie peu à peu avec son demi-frère président, cette fois, c’est l’ancien député de la Kozah, Kpatcha Gnassingbé qui suivra ce procès depuis le Pavillon Militaire du CHU-SO ou de sa cellule de détention à la Prison Civile de Lomé pour avoir écourté son séjour gabonais, afin d’être plus proche des siens. Il existe beaucoup de similitudes entre les cas ; soupçons de coup d’État contre Faure (ce qu’on reprocherait aussi à Toussaint), arrestation et pillage de domicile…

C’est lui qui aura fort à scruter les faits et gestes des magistrats et avocats, dont il a fini par découvrir très tardivement la double-face. Des avocats qui acceptent vous défendre mais qui tombent sous le charme de la facilité et la corruption de vos geôliers. Le Général Félix Katanga est un homme bien averti, car à l’époque du jugement de Kpatcha, il était le tout puissant « homme fort » qui avait même requis une lourde peine pour son beau-frère et il l’a finalement obtenue. Effectivement, dans cette affaire Kpatcha, tous les observateurs avertis avaient senti le militantisme du juge Abalo Petchelebia qui a démontré qu’il était en mission pour le pouvoir. Et qu’en bon militant du RPT-UNIR, il pouvait condamner sans frémir, des accusés à des peines d’emprisonnement allant jusqu’à 20 ans et pour certains innocents jusqu’à la confiscation de leurs biens. Il n’en avait relaxé aucun, malgré les réquisitions du ministère public et des organisations de la société civile (OSC) qui cherchaient à en épargner quelques-uns. La preuve en était le verdict contradictoire de la Cour de la CEDEAO sur les cas de tortures et dédommagements.

Actuellement, le plus gros dilemme chez Faure Gnassingbé est qu’il n’a jamais su profiter des situations même quand l’opinion lui semble favorable. S’il est vrai que l’arrestation musclée de Kpatcha par Felix, connue comme la fusillade de Pâques, n’aurait pu être effectuée sans la connaissance du Chef suprême des armées, il faut s’interroger si l’objectif de la mission a été atteint. Pour beaucoup, cela a été un échec, car pour un soldat, on ne bombarde pas une maison à ce degré pour espérer retrouver les occupants vivants. Par conséquent, le Chef de l’Etat aurait dû le laisser à la disposition de son état-major pour lui appliquer la discipline militaire. Mais en lieu et place, le colonel avait été promu au grade de Général et propulsé à la tête de l’état-major général des FAT. Au cours du procès d’atteinte à la sûreté de l’Etat, le principal accusé Kpatcha avait bien accusé Félix Katanga pour des actes criminels qui intéressaient l’opinion nationale et internationale. Plusieurs médias en avaient parlé. Il sera, cette fois, contre-productif si le procès de Félix Katanga sur l’assassinat du Col Toussaint Madjoulba n’est pas médiatisé. Car, pour l’opinion, les conditions de l’assassinat de l’homme de main du feu Colonel Ernest Gnassingbé et homme de confiance du régime RPT-UNIR a transcendé la vie Bitala pour en faire un martyre.

Tous les potentiels chefs d’accusation ont été amplement confirmés par l’homme politique, Frédéric Abass Kaboua sur les médias au lendemain de la mise en résidence surveillée de Félix Katanga. Il va plus loin, lui qui fut aussi arrêté et emprisonné dans le cadre des incendies des marchés en évoquant d’autres co-auteurs dont l’ancien homme fort de la Gendarmerie Nationale le Col Yotrofei Massina un fils de la Binah.

Il est aussi certain qu’à l’allure où vont les choses, l’on s’achemine inéluctablement vers la perpétuité pour le Gal Abalo. Au vu de l’âge et l’état de santé peu reluisant de ce dernier, cette sanction sera en sa défaveur. Ce qui aurait été bien pour qu’il rentre dans l’histoire comme Toumba Djakite dans l’attentat du 28 septembre 2009 en Guinée serait de plaider coupable et, partant, d’aller au grand déballage. Lui-même sait qu’il est en face des dribbleurs et qu’aucun arrangement ne sera possible pour une quelconque clémence…

A qui le tour ?

A suivre

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Source : Togoweb.net