L’huile de palme fait face à une vague de critiques qui menacent même son existence. Un universitaire togolais contre-attaque et considère cette attaque comme une cabale contre l’huile la plus consommée dans le monde.
C’est dans une interview consultable sur le site d’informations lalettreagricole.info qu’Amen Yao Nénonéné, chercheur à l’Ecole supérieure d’agronomie (ESA) de l’Université de Lomé a répondu aux détracteurs de l’huile rouge de palme.
Cancérigène, contribue à la dégradation de l’environnement… Les critiques non fondées contre ce produit dont plusieurs dizaines de tonnes sont écoulées chaque année, ne manquent pas. Elles deviennent incisives ces derniers mois. En réalité, il est question « d’une guerre commerciale », tranche l’universitaire.
Et il argumente : « Pour moi, c’est une guerre commerciale. En réalité, on diabolise l’huile de palme alors que rien n’est vrai dans ce qui est raconté. Quand on a décidé de ne plus utiliser le beurre dans la cuisine en Europe, on a opté pour l’huile de palme. Quand vous utilisez une grande quantité d’huile de palme, naturellement ils ne peuvent pas vendre les huiles produites sur place, c’est-à-dire chez eux. Donc, il fallait avoir une politique qui diabolise l’huile qui a remplacé le beurre pour que les gens utilisent leurs huiles locales ».
L’intoxication est souvent distillée dans l’opinion par les grandes firmes du vieux continent. Reprise sous les tropiques, au Togo. « Nos huiles sont de bonnes qualités et nous avons les expertises pour les transformer pour avoir différents produits », confirme l’enseignant de l’Ecole supérieure d’agronomie.
Amen Yao Nénonéné appelle plutôt à « la promotion de nos produits », à la consommation des produits locaux que de raffoler les produits importés qui enrichissent les autres et appauvrissent le continent noir.
A.H.
Source : www.icilome.com