Marché de Kpalimé : bras de fer entre la municipalité et les revendeuses

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100 FCFA, par jour et ceci durant toute la semaine, c’est à ce prix que la municipalité veut fixer les taxes dans le marché de la ville de Kpalimé. Seulement, les femmes du marché demandent « 5 jours sur 7 puisque selon ces dernières le marché ne s’anime réellement que 4 jours et le reste n’est que du bricolage ». Celles-ci évoquent également des fonds qui ont été collectés au sein du marché pour sa réfection sans aucun résultat. Une plainte corroborée par le MMLK qui dénonce l’état désastreux du marché après les pluies.

MMLK/ MARCHÉ DE KPALIME

ÉTAT DÉSASTREUX, SINISTRÉ ET CATASTROPHIQUE : OÙ VONT LES FRAIS DES TICKETS ET LES TAXES MUNICIPALES.

Depuis quelques jours, des informations persistantes font état de vives tensions entre les commerçantes et les autorités de la ville de Kpalimé . Au centre de ce bras de fer, figure la problématique affaire de la fréquence du payement des frais de tickets fixés à 100f par jour. Alors que les autorités exigent le payement de 7 jours sur 7, les femmes réclament 5 jours sur 7 puisque selon ces dernières le marché ne s’anime réellement que 4 jours et le reste n’est que du bricolage, faux, rétorquent les responsables de la municipalité. Les positions sont presque inconciliables et les deux parties qui se regardent en chien de faïence, ralentissant ainsi les activités commerciales ces derniers temps.

Après les échanges du MMLK avec les protagonistes notamment les femmes protestataires, il ressort qu’en dehors de ce qui fait la pomme de discorde, beaucoup de fonds ont été collectés par le passé pour aménager le marché mais l’état actuel démontre en suffisance que rien n’est fait. Où sont passées ces différentes collectes ?

Aussi, les structures dirigeantes des usagers du marché seraient elles trop complaisantes avec les autorités qu’elles sont loin de défendre les intérêts des groupes réels. C’est d’ailleurs tout ce qui fait déborder la vase et agace les protestataires dont les cris de détresse et d’angoisse inondent les réseaux sociaux demandant du secours auprès des autorités Togolaises. Avec tout ce qui précède, rien ne pourra désormais rassurer la grande majorité des usagers du marché sur la bonne volonté des autorités de la ville dans leur motif d’un éventuel contrat de partenariat pour réaménager ledit marché d’où l’exigence de payer 7 jours sur 7, ce qui serait un prétexte grossier et grotesque selon le groupe des plaignants.

Pour le MMLK, l’état sinistre et inondable dans lequel se trouve le marché de Kpalimé à chaque goutte de pluie avec les étalages dans les eaux, est déplorable et ne peut en aucun cas inspirer confiance. La ville touristique de Kpalimé ne mérite pas cela et les autorités doivent prendre la mesure de la situation en vue de redorer cette image obscurcie par les gestions antérieures des ressources et des recettes qui auraient été opaques et frauduleuses.

Vivement qu’une solution raisonnable et durable soit trouvée à la situation des tickets à Kpalimé et sur toute l’étendue du territoire

Lomé, le 23 août 2018

MOUVEMENT MARTIN LUTHER KING / LA VOIX DES SANS VOIX

Source : www.lomechrono.com