L’UFC conditionne sa démission de la CENI à une enveloppe 3 octobre 2018

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Jean-Claude Homawoo, vice-président de la CENI

Par Marcelle Apévi, togo-online.co.uk

La décision de la recomposition de la CENI met à nue l’Union des Forces de Changement (UFC) et expose le vrai visage du parti de Gilchrist Olympio, allié du RPT/UNIR.

Alors que les députés ont repris du service, l’actualité obligeant, pour notamment acter la recomposition de la CENI, Commission Électorale Nationale Indépendante, c’est l’UFC qui signe le coup de tonnerre en refusant de démissionner de la CENI pour faire place à la nouvelle équipe qui va reprendre les choses en main pour relever le défi d’élections libre, démocratique et transparente au Togo.

Conformément à la loi, pour avoir prêté serment, l’UFC doit faire démissionner son représentant de la CENI afin que les huit représentants sur la fiche des forces vives puissent prêter serment et se mettre vite au travail.

Contre toute attente, le parti Détia publie une note dans laquelle elle notifie au président de l’Assemblée nationale, le maintien de son représentant à la CENI. Au fur et à mesure que les discussions se poursuivent, il ressort l’attitude mercantiliste de l’UFC qui exige un dédommagement avant de faire démissionner son représentant. Autrement dit, l’UFC veut monnayer sa démission afin de permettre à son représentant de se soigner financièrement. C’est donc la raison pour laquelle les représentants des forces vives n’ont pas encore prêté serment devant l’Assemblée nationale Togolaise.
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Togo-Online.co.uk