Le suicide, une voie choisi par certains togolais pour quitter la terre des vivants. Le phénomène devient très récurent dans le pays de Faure Essozimna Gnassingbé. Est-ce que la pauvreté, la misère, la famine ou encore la malédiction qui ont conduit ces derniers à se donner la mort volontairement ?
A LIRE AUSSI: Trading au Togo: ces énormes secrets cachés aux investisseurs
Dans moins d’une semaine, plus de trois personnes ont décidé délibérément de mettre fin à leur vie. La seule question qui taraude l’esprit des togolais aujourd’hui est, à quand la fin de cet acte lâche et bien inexplicable ?
Pour cette semaine seulement, le Togo a enregistré quatre (4) décès par voie de suicide outre ceux qu’on aurait tués dans des circonstances mystérieuses et indescriptibles.
Déjà le mardi 18 mai dernier, une lycéenne s’est pendue à Guérinkouka. Le jour suivant, c’est-à-dire mercredi 19 mai, un père de famille s’est donné également la mort en se jetant dans une fosse septique à Adamavo. Hier une jeune maman a mis la corde au cou devant son enfant de 5 ans à Ahépé. Et aujourd’hui, c’est un élève de la classe de 4 ème qui s’est également pendu à Bassar.
A LIRE AUSSI: La société Gozem impliquée dans une affaire de braquage à Agoè
Mis à part ces chapelets de mort par pendaison ou suicide, certaines personnes pour des raisons diverses et parfois indescriptibles commettent des meurtres. Tout récemment, une jeune fille a été retrouvée morte à Agodeka par les riverains. Ce n’est qu’après que l’on découvre qu’elle a été tuée par son partenaire à cause de la jalousie.
Un autre incident malheureux s’est passé également à Baguida. Un jeune couple s’est donné la mort laissant un enfant derrière lui. Toujours dans la semaine, une jeune fille décapitée et retrouvée dans la lagune située dans la zone portuaire. Aujourd’hui, un agent de sécurité a été retrouvé mort devant une microfinance à Nyékonakpoè vers la pharmacie Adjololo.
A LIRE AUSSI: Au Togo, les ministres reçoivent 700 milles par mois en plus du salaire
Des actes d’homicide volontaire ou des meurtres deviennent très fréquents au Togo. Et pire les braquages continuent son bonhomme de chemin sur le territoire national. La dernière en date est celle qui s’est passée au carrefour commercial de Deckon. Heureusement qui n’y a pas eu mort d’homme et que les braqueurs n’ont pas pu emporter le butin dérobé.
L’insécurité grandissante au Togo est devenue monnaie courante. À quand la fin de ces actes ignobles ? La question reste posée
Togonyigba
Source : Togoweb.net