Les femmes togolaises ne sont pas laissées pour compte par le PASA

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La thématique du genre est un levier essentiel dans le développement social du Togo. Plus de 50% des femmes constituent la population active et ces dernières représentent une priorité pour le gouvernement surtout dans le paysage agricole.

Pour mieux encadrer les femmes, le ministère de l’Agriculture, de la Production Animale et Halieutique (MAPAH) avec le soutien de la Banque Mondiale via l’Association Internationale de Développement (IDA) outille lesdites femmes à appréhender les notions de coopératives et de groupement.

À cet effet, le Programme d’appui au Secteur Agricole (PASA) répond aux besoins des femmes en mettant en place les Entreprises de Services et Organisations des Producteurs (ESOP) dont 5 464 femmes ont été touchées et du mécanisme de nantissement des stocks (WARRANTAGE) qui a profité à 6 688 femmes sur 9 opérations. S’agissant de la question de financement, ‘le fonds compétitif’ a accordé un financement à 16 827 femmes soit 59,3 % en milieu rural et 60 femmes promoteurs d’êtres viables.

Le fonds compétitif a choisi la localité de Waragni pour faire ses preuves en finançant une société coopérative simplifiée féminine dénommée NYABANA qui s’est doté d’un bâtiment, d’un torréfacteur et d’un moulin pour accroitre la production du beurre de Karité. Un geste que les bénéficiaires ont beaucoup apprécié. Également un coup de pouce est donné à la filière café cacao et coton pour augmenter le stock pour la commercialisation.

Quant aux éleveurs de petits ruminants, les deux formules notamment les Poulaillers Traditionnels Améliorés (PTA) et les Bergeries Traditionnelles Améliorées (BTA) ont stimulé la rentabilité, soit 23,65 %. Des formations régulières sont organisées à l’endroit des femmes pour leur perfectionnement. Pour la pêche et la pisciculture, des efforts restent à faire étant donné que les principales activités ne se concentrent que sur la transformation, la conservation et la commercialisation.

Source : l-frii.com