Les eaux togolaises regorgeraient des matières premières

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Les relations diplomatiques entre le Togo et le Ghana sont quelque peu grippées ces dernières semaines à cause d’une incompréhension liée à la délimitation de la frontière maritime entre ces deux voisins ouest-africains.

Les pourparlers entre les autorités politiques de ces deux pays n’ont pas encore abouti à une reconnaissance formelle de la frontière maritime de part et d’autre. Le Togo, de son côté, mise sur cette délimitation pour enclencher le processus de mise en valeur de ses eaux maritimes.

Le responsable chargé des questions relatives à la mer à la Présidence, Stanislas Baba, en donne les détails. Selon lui, « La bonne connaissance de ses richesses marines permet de les exploiter ». Il insiste sur le fait que « L’extension du plateau continental, c’est à la fois un enjeu de souveraineté nationale, stratégique et économique. Lorsque vous connaissez vos espaces maritimes, vous aurez à les protéger».

Bien que le Togo soit un petit pays, « Si nous n’avons pas certaines matières premières sur le continent et nous les avons en mer, nous aurons la chance avec le droit international, de les exploiter jusqu’au-delà de 200 mille marins », ajoute-t-il.

En attendant un dénouement définitif de ce différend, Stanislas Baba reste convaincu que les eaux togolaises contiennent des matières premières. Les deux parties se donnent encore rendez-vous dans la capitale ghanéenne, Accra, fin novembre prochain, pour poursuivre les discussions.

A.H.

Source : www.lomechrono.com