La Nigérienne Aïchatou Mindaoudou de l’OIF, indésirable au Togo !

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C’est ce mardi 10 octobre 2017 que la mission de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), dirigée par la Nigérienne Aïchatou Mindaoudou foule le tarmac de l’Aéroport international Gnassingbé Eyadema de Lomé-Tokoin.

La Nigérienne Aïchatou Mindaoudou de l’OIF, indésirable au Togo !

Au Togo, cette mission aura pour tâche de discuter avec les principaux acteurs qui animent la vie sociopolitique du pays et tenter de rapprocher les positions en vue de parvenir à une solution négociée et acceptée de tous dans la crise qui déchire le pays depuis le 19 août dernier. Cependant une nouvelle pas du tout réjouissante vient entacher le début de mission de la délégation.

La coalition des 14 partis politiques de l’opposition à l’origine des manifestations de rue dans le pays refuse toute rencontre avec cette mission. Elle a fait savoir les raisons de sa décision ce mardi 10 octobre 2017 à l’occasion d’une rencontre qu’elle a eue avec la presse à Lomé. « La coalition a décidé de ne pas rencontrer la mission de l’OIF non pas parce qu’elle a quelque chose contre l’OIF mais à cause de la délégation qui est envoyée. Notamment à cause du rôle que la personne qui est chef de cette mission, c’est-à-dire Mme Aïchatou Mindaoudou a déjà joué ici au Togo », a indiqué Brigitte Adjamagbo-Johnson au cours de cette sortie médiatique..

La coalition des 14 partis de l’opposition togolaise veut, à travers ce boycott, « envoyer un signal très fort » et dire qu’elle est déterminée à aller jusqu’au bout de sa lutte. « Nous ne voulons pas qu’on nous prenne comme caution pour servir des intérêts qui sont contraires à ceux du peuple togolais. Nous n’irons pas à cette rencontre et nous continuerons la lutte », a tranché la coordinatrice du CAP2015 qui remercie néanmoins l’OIF pour l’intérêt qu’elle accorde à la situation qui prévaut actuellement au Togo. « Nous savons que ce n’est pas la première fois que l’institution s’implique dans la situation au Togo. Nous avons vu en 2015 comment elle s’est impliquée même si elle n’est pas allée jusqu’au bout elle a fait ce qu’elle a pu », a-t-elle ajouté.

Les 14 formations politiques de l’opposition ont profité de l’occasion pour annoncer le calendrier des prochaines manifestations qu’elles entendent organiser dans le pays à partir du mercredi 18 octobre 2017 qui auront pour point de chute, la devanture des bureaux de la CEDEAO à Lomé où les organisateurs feront connaître à la CEDEAO leur désaccord sur le référendum que l’institution semble encourager. « Nous trouvons que la CEDEAO est allée très loin en incitant le gouvernement à fixer d’ores et déjà la date du référendum alors que le peuple réclame le retour de sa constitution de 1992 », a encore fait savoir Brigitte Adjamagbo-Johnson.

Aux dernières nouvelles, le gouvernement indique avoir demandé le report de la mission sans plus de détails.

A.Y.

Source : AfreePress

Commentaire / Le Point de Kodjo Epou sur le sujet

J’approuve la réaction de l’opposition togolaise par son refus de rencontrer la délégation de l’OIF conduite par une dame fanfaronne connue de tous.

Si des délégations étrangères doivent se rendre à Lomé pour aider à régler la crise togolaise, elles n’ont qu’à aller tout droit et sans détour à la présidence pour raisonner le locataire. L’opposition n’a plus rien à donner, rien à céder. D’ailleurs la plupart de ces Africains qui sont dépêchés à Lomé sont des corrompus à cause des affinités qu’ils ont avec les dignitaires du régime.

N’est-ce pas cette fille de bouvier nigérien, Aïchatou Mindaoudou, qui était allée insulter les Togolais en 2005, notamment en traitant François Boko d’irresponsable? Comment se fait-il que ces soit-disant négociateurs, chaque fois qu’ils vont à Lomé, ils ne font que s’aligner sur les positions du gouvernement ou simplement se transformer en porte-parole du régime que combattent les Togolais? Il y a longtemps, très longtemps que ces messieurs et dames bons offices défilent chez nous mais la crise persiste. Soit ils sont de mauvais négociateurs, soit ils adorent y retourner parce qu’il y a de l’argent gratuit à se faire dans ce pays. Non, si c’en est ainsi, il faut arrêter cette sarabande de limousines et laisser les Togolais régler leur problème.

Kodjo Antoine Epou

27Avril.com