Jean-Pierre Fabre empêché de rencontrer les réfugiés togolais à Cherponi

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Alphonse Kpogo (en culotte) discutant avec les réfugiés

Cherponi, ce nom rappelle certainement quelque chose aux Togolais d’ici et d’ailleurs. C’est la localité du Ghana qui a accueilli les compatriotes qui ont fui la répression militaire à Mango. Plusieurs mois après, le chef de file de l’opposition, Jean-Pierre Fabre a voulu s’enquérir du quotidien de ces personnes qui ont tout laissé pour se retrouver sur une terre étrangère. Mais c’est compter sans le zèle de certains hommes en uniforme à la frontière.

Jean-Pierre Fabre a donc profité de sa tournée à Mango pour rendre visite aux Togolais de Cherponi. Mais arrivé à la frontière Kokombou, il a été stoppé net par un officier qui lui impose une fouille systématique. Les véhicules, la valise et les affaires personnels du président de l’ANC ont été passés au peigne fin.

Comme si cela ne suffisait pas, l’officier (dont nous taisons pour l’heure le nom) a exigé de M. Fabre une autorisation de sortie du pays. Cela n’a pas satisfait cet officier qui a jugé le document périmé (il n’a même daigné jeter un coup d’œil sur le document, selon les informations que nous ont communiquées les services de communication de l’ANC).

Pendant tout le temps de ce folklore entretenu par cet homme en uniforme, les refugiés togolais sont rassemblés à la frontière, attendant d’accueillir le chef de file de l’opposition.

Ce dernier a dû finalement envoyer le député Alphonse Kpogo vers eux. Celui-ci (en culotte sur la photo) a traversé la rivière avant de rencontrer ces Togolais. Il est porteur d’une enveloppe de la part des députés de l’opposition à ces réfugiés de Cherponi.

Voilà comment continuent les entraves à la libre circulation des leaders des partis politiques de l’opposition sur le territoire togolais.

I.K

Source : www.icilome.com