Des incidents ont été signalés samedi à Lomé, Sokodé et Kara en marge de manifestations organisées par le PNP (Parti national panafricain), un petit parti d’opposition créé il y a 3 ans.
Dans la capitale, les policiers ont du faire usage de gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants et les casseurs.
Un itinéraire avait été proposé par le ministère de la Sécurité, mais les organisateurs sont passés outre. Plusieurs interpellations ont eu lieu.
Le PNP exige le retour à la constitution de 1992 et le vote pour la Diaspora.
Réagissant aux incidents, son président, Tikpi Atchadam, a déploré ‘le caractère arbitraire de la gouvernance et le refus de la liberté de manifestation du régime en place’.
En ne respectant pas l’itinéraire, les responsables de cette formation ont sciemment créé les conditions propices à ces violences. Une stratégie calculée pour tenter de supplanter les autres partis de l’opposition qui peinent à mobiliser.
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