Les critiques ne cessent de pleuvoir sur le gouvernement, suite à l’augmentation des prix des produits pétroliers. Une situation qui a fait sortir le ministre du Commerce de sa bulle. Vendredi soir, Bernadette Legzim-Balouki est montée au créneau et a déballé les motifs de cette soudaine augmentation des prix des carburants.
« En septembre 2016, les pays membres de l’OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) se sont réunis et ont décidé de réduire la production, afin de soutenir le prix du baril qui chutait considérablement. Cette réduction de la production a entraîné une augmentation d’environ 20% du prix du baril.
Ainsi, au niveau des pays qui importent les produits pétroliers (dont le Togo), cette situation a entraîné une augmentation de 20 à 26 % des divers frais : d’où la décision du gouvernement de procéder à une légère hausse des prix des produits pétrolier à la pompe. On devrait normalement procéder à cette augmentation depuis la fin de l’année 2016″, a expliqué Bernadette Legzim-Balouki.
Selon elle, il n’y a pas lieu de s’inquiéter, puisque le Togo est le seul pays de l’espace UEMOA où le carburant est « moins cher ».
« A titre d’exemples : Au Bénin, le super est vendu à 500 FCFA le litre. Au Burkina (plus de 600 FCFA), en Côte d’Ivoire (570 FCFA), au Mali (675 FCFA), au Niger (540 FCFA) et au Sénégal (695 FCFA). La situation est la même pour les autres produits, sauf au Sénégal où le pétrole est moins cher », a-t-elle glosé pour étayer son argument.
Pour rappel, depuis vendredi, le prix du litre du Super est passé de 433 à 476 FCFA, celui du Pétrole lampant de 386 à 425 F CFA. Le Gasoil, lui, est passé de 435 à 478 FCFA. Le Mélange 2 temps de 539 à 579 FCFA.
KG.
icilome.com