Relevé de ses fonctions pour des manquements graves et de délits administratifs, KANGNI Messan Alléluia fait la sourde oreille à la décision portant dissolution du cabinet royal des Gê qu’il juge arbitraire. Malgré les incessants et nombreux appels à l’ordre, Messan Alléluia récidive et se montre plus que jamais déterminé à semer la pagaille dans tout le canton de Glidji.
La décision n° 0020/PRG/2016 portant création d’un cabinet du palais royal du canton de Glidji ne devrait pas être considérée comme la panacée pour KANGNI Messan Alléluia, le cabinet n’étant pas originellement liée à sa personne. C’est pourquoi, la décision n°0091/PRG/2017 portant dissolution dudit cabinet, ne devrait pas être prise comme un coup d’Etat perpétré contre sa personne qui n’est pas exclusivement valable pour le cabinet en question.
Mais, le vendeur de riz est pris par une colère de hérisson et prend une revanche incompréhensible. Effet, il veut à tout prix mettre en lambeau le royaume dont il se présume jusqu’alors directeur de cabinet. Une attitude qui confirme les jeux d’intérêts meublés de magouilles de toutes sortes qui marquent le passage de Kangni à la tête du cabinet.
En effet, c’est pour nécessité administrative du trône que la décision n° 0020/PRG/2016 portait création d’un cabinet du palais a été consultée chez les oracles. Une consultation qui n’imposait pas forcément KANGNI Messan Alléluia comme directeur dudit cabinet comme il semble le comprendre et le faire véhiculer.
Jouissant des prérogatives attachées à son statut de directeur de cabinet, Messan Kangni, d’après les révélations du roi est devenu plus royaliste que le roi : Prises de décisions unilatérales, nominations, représentations illégales de la communauté Gê auprès des sociétés à l’insu du chef suprême, correspondances aux sociétés, aux chefs traditionnels du canton de Glidji, formations des comités parallèles, rackets, pour ne citer que ceux-là.
Pour entamer sa sale besogne, KANGNI a eu la présence d’esprit d’écarter sa majesté Gê Fioga Sédégbé Foli Bébé XV des prises de décisions.
Il a soigneusement préparé une correspondance aux chefs traditionnels et coutumiers du canton. Dans cette correspondance, celui qui est considéré comme le fauteur de trouble a dépouillé sa majesté Gê Fioga Sédégbé Foli Bébé XV de tout pouvoir de décision et par la même correspondance, conféré au cabinet du palais tout pouvoir de décision tout en s’appuyant sur la fragilité de l’état de santé du roi du peuple Gê et en faisant croire aux chefs que le règlement définitif et de façon pérenne de la crise autour de leur fête traditionnelle « Ekpéssosso » relèvera désormais de la compétence du cabinet.
Pour ne pas en rester là, « par voie de conséquence, pour instaurer une paix définitive, nous, membres du Conseil Coutumier du Canton de Glidji et le cabinet du Palais Royal de Glidji vous supplions de faire grâce des deux ans de punition qui ont été infligés à Nii Mantchè ». Il continue en laissant entendre que «le plus précieux service que vous pouvez rendre à sa majesté Gê Fioga Sédégbé Foli Bébé XV, Roi traditionnel du peuple Gê à Glidji est d’éviter de l’encombrer avec les problèmes du peuple Gê à son domicile compte tenu de son âge avancé ».
C’est ainsi que KANGNI Messan s’est illustré dans une gestion à la hussarde du cabinet par des coups bas à son chef.
Mis au courant, sa majesté a adressé une correspondance à Messan KANGNI, en date du 26 Juillet 2017, lui reprécisant les contours de ses fonctions en tant que directeur du cabinet du Palais Royal de Glidji.
Mais pour le tout puissant directeur de cabinet, le chien aboie, la caravane passe. Et c’est devant ce refus d’obtempérer que, sa majesté s’est vue obligé de dissoudre le cabinet qui, au lieu d’unir le peuple Gê, ne fait que le diviser.
KANGNI Messan revient à la charge dans une correspondance adressée le 31 Aout 2017 à sa majesté Gê Fioga Sédégbé Foli Bébé XV de revoir sa décision portant dissolution du Cabinet du Palais Royal, et estime que« ladite décision……comporte des vices tant sur la forme que sur le fond. Ce qui oblige le Cabinet à poursuivre la mission que vous-même lui avez assignée ».
Il conclut plus loin : « nous estimons qu’il serait plus judicieux que vous l’abrogiez ».
En réponse, sa majesté n’est pas allée par quatre chemins pour dire à KANGNI que la décision n’a rien qui vaille la peine d’être revue et par conséquent, « il est temps que vous arrêtiez de contrarier et de perturber les esprits des fils et filles Gê……pour qu’enfin cesse aussi vos intoxications envers nos filles et fils natifs du milieu ».
Comme pour dire que le défenseur de la cause perdue ne s’avoue jamais vaincu, KANGNI Messan Alléluia surfe sur le titre de directeur de cabinet pour mettre sur pied un comité d’organisation de la 355ème édition des fêtes traditionnelles « Epe-Ekpé » 2017.
Il a, dans la foulée, adressé des correspondances aux sociétés pour demander leurs contributions à la fête avec les entêtes et les cachets du royaume.
Devant le refus du roi de revenir sur sa décision, Kangni instaure une véritable pagaille qui indispose les habitants, le roi et son entourage. Invité à donner sa version des faits, le sieur Kangni Alleluia évoque l’argent comme si c’était la pomme de discorde : « Venez voir s’il y a de l’argent à gagner dans ce palais, venez voir, il y a rien. Si vous voulez, je vais quitter le cabinet et laisser la place… », nous a-t-il confié au téléphone. Et pourtant il reste accroché et à même saisi la chambre administrative de la cour suprême pour rester scotché à son cabinet. Cela veut dire qu’il y a des intérêts à préserver, contrairement à ce qu’il nous a raconté au téléphone.
Affaire à suivre…
Kligue Koffi/independantexpress.net
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