A travers un atelier organisé ce mercredi à Lomé, les personnes à mobilité réduite ont été assimilées à la lutte contre la dégradation et la déforestation des forêts au Togo. Notons que ces deux phénomènes, dont l’homme est l’acteur principal, constituent les causes essentielles des changements climatiques qui impactent négativement la subsistance humaine et animale.
Selon les organisateurs de cet atelier, la réduction des gaz à effets de serre REDD+ et la lutte contre les changements climatiques ne sauront être effectives sans une implication commune de toutes les parties prenantes, y compris les personnes handicapées. Par conséquent, les responsables de la REDD+ Togo en partenariat avec la Fédération Togolaise des Associations de Personnes Handicapées ont lancé un projet dénommé « Promotion de la participation des personnes handicapées dans la gestion durable des forêts à travers la sensibilisation sur les changements climatiques, l’importance de l’arbre et de la forêt ».
En effet, le but de ce projet est de sensibiliser environ 500 personnes handicapées issues de 30 groupements de personnes handicapées sur les changements climatiques, l’importance de la sauvegarde de la couverture végétale. Sur une population totale d’environ 7 millions d’habitants, on dénombre à peu près 900.000 personnes handicapées au Togo, selon le premier rapport mondial conjointement lancé par l’OMS et la Banque Mondiale le 09 juin 2011. Comment penser le développement humain durable du pays en laissant de côté un nombre aussi important de togolais ?
« Personne ne doit être occultée dans la mise en œuvre du processus REDD+. C’est pourquoi, les personnes handicapées vont travailler dans la dimension genre, qui est une dimension transversale de la REDD+ », a déclaré Assih Hémou, Coordonnateur national de la REDD+.
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