Au Togo, la gestion des sociétés d’Etat ou même des institutions de la République est se déroule dans une grande opacité sur fond de corruption. Etant une République bananière où personne n’a de compte à rendre à qui que ce soit, tout se déroule dans l’opacité, puisque, même jusqu’au sommet de l’Etat, le copinage n’a jamais permis de voir comment sont gérées les affaires de la cité. Au sein même des sociétés d’Etat, se déroulent des choses inimaginables que seuls les audits révèlent parfois. On peut imaginer un peu ce qui se passe dans ces nombreuses sociétés où ces genres d’activités n’ont jamais été faites, puisqu’elles sont dirigées par des tout-puissants directeurs. Un audit interne de l’Institut national d’assurance maladie (INAM) dont la Rédaction s’est procurée copie révèle des anomalies graves voire des soupçons de corruption et de détournements.
Selon cet audit de la boîte, rapport de mission d’audit 2018/03/A, sur les passations de marchés entre 2016 et 2017, l’exécution des marchés réalisés au cours de cette période n’est pas conforme aux dispositions légales et réglementaires. Les auditeurs se sont servis des principes et procédures conformes aux dispositions légales en matière de passation des marchés, surtout en application des dispositions du décret N°2009-297/PR portant attributions, organisations et fonctionnements de ces organes. « Il existe des insuffisances dans l’exécution des missions des organes de passation et de contrôle et beaucoup de cas d’absence de mise en concurrence avant la contractualisation avec des fournisseurs pour des marchés non-inscrits sur le plan de passation et dont les montants sont égaux ou supér
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