Expulsion de journalistes à l’UL, objet d’un nouvel épisode entre Dodzi Kokoroko et Foly Sacthivi

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Les escalades entre le président de l’Université de Lomé et celui de la Ligue Togolaise des Droits des Etudiants (LTDE) ont progressivement tourné en une guerre froide sans fin. A l’éclipse d’un tonnerre médiatique absorbant les projecteurs des caméras sur la lutte des réformes, le Professeur Dodzi Kokoroko et Foly Satchivi ont pourtant presté.

Au début, c’est la LTDE de Foly Satchivi qui publie un communiqué dénonçant l’expulsion de deux journalistes de la chaîne européenne ARTE de l’enceinte de l’Université de Lomé, alors qu’en marge des manifestations dans le pays, ces dernières, accompagnées d’un journaliste local, Idelphonse Akpaki, venaient s’enquérir des conditions de vie et de travail des étudiants dans cette université publique.

Dans son communiqué, la LTDE condamnait une « violation flagrante de la liberté de presse et d’expression« , prenant à témoin l’opinion nationale et internationale des diverses exactions et dérives du professeur KOKOROKO depuis son entrée en fonction.

En réplique, le président de l’Université de Lomé a relevé clairement dans un communiqué certaines observations qui rappellent la nécessité pour que « les décisions prises par la présidence de l’Université es-qualité soient analysées sous le prisme de la régulation universitaire applicable à tous« .

Entre autres, le Prof. Dodzi Kokoroko rappelle que le code de la presse exige de tout professionnel des médias désireux de couvrir tout événement ou un reportage médiatique d’obtenir, entre autres, une autorisation ou d’informer au moins l’autorité compétente. Ce qui n’était pas le cas des journalistes en question, précise-t-il.

Rappelons que suite à des AG organisées par Foly Satchivi et ses collègues de la LTDE, il a été expulsé de l’Université de Lomé. Selon les premières autorités de l’institution, il ne serait pas régulièrement inscrit malgré son militantisme syndical.

Foly Satchivi a démenti les accusations en rendant publics tous les documents administratifs attestant son inscription, mais rien à faire. Les autorités universitaires sont restée sur leurs positions.

A. Lemou

www.icilome.com