Malgré la grève des 19 et 20 Octobre derniers, les syndicats des enseignants du Togo n’ont pas reçu d’appel au dialogue ou à des négociations avec l’Etat. Réunies en Assemblée Générale lundi, les fédérations ont décidé la reconduction du mot d’ordre de grève.
La plateforme revendicative reste inchangée presque :
– La mise à disposition de la copie du Statut particulier remise au Premier ministre,
– L’ouverture des négociations sur la fixation du taux correspondant aux primes et indemnités et de sa date d’effet,
– L’intégration des indemnités forfaitaires de vingt mille (20 000) F CFA aux salaires de base des enseignants qui émargent sur la subvention que l’Etat accorde à l’enseignement confessionnel,
– La révision du traitement des 1045 enseignants confessionnels qui, eux autres, émargent sur le budget additionnel de la subvention,
– La rédaction et la signature d’un texte de convention de partenariat entre le gouvernement et l’enseignement confessionnel dans un meilleur délai,
– L’organisation d’un concours spécial à l’intention des enseignants volontaires (EV) du secteur public en vue de leur intégration dans le cadre des fonctionnaires de l’enseignement.
Une plateforme défendue par 8 organisations syndicales à savoir : FESEN, FETREN, FESYNTET, CSET, USET, FENASYET, FESET et FET.
Les 26 et 27 octobre prochains, les cours seront donc perturbés, le gouvernement est pour l’instant muet.
A. Lemou
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