Discuter de ce que le peuple veut, seul mot d’ordre de la coalition 29 novembre 2017

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Discuter de ce que le peuple veut, seul mot d’ordre de la coalition                                                                             29 novembre 2017
Les Togolais dans la rue ce Mercredi 29 Novembre

Par Marcelle Apévi, togo-online.co.uk

Au point de chute des manifestations pour ce qui concerne ce premier jour, la coalition a réitéré le maintien de la pression, convaincu que tout dépend d’elle. « Si nous voulons que nos revendications aboutissent, c’est nous qui devrons imprimer l’orientation que nous voulons à la lutte et atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés. La Communauté Internationale ne fera que nous accompagner. Elle nous accompagnera parce que notre cause est juste, parce que nous défendons des valeurs que cette communauté elle-même prône», a indiqué Madame Brigitte Kafui Adjamagbo Johnson, Coordinatrice de la Coalition des 14 partis politiques de l’opposition qui mène la danse de la contestation du pouvoir dictatorial des Gnassingbé.

Elle n’a pas manqué de mettre l’accent sur la nécessite pour la coalition de faire son devoir de maison, ce qui se fait déjà par la coalition à en croire le secrétaire général de la Convention Démocratique des Peuples Africains (CDPA).

Parlant de ce que le peuple veut, la coalition revient, pour avoir l’habitude d’écouter le peuple lors des différentes manifestations qui ont cours depuis le 19 août 2017, il s’agit bien du retour sans conditions à la constitution votée par le peuple Togolais à plus de 97% en 1992, le vote de la diaspora qui est d’ailleurs garanti par cette même constitution. La revendication particulière que scande le peuple à longueur de journée reste et demeure FAURE MUST GO, 50 ANS, ÇA SUFFIT.

C’est bien de cela qu’il s’agit. Ce qui fait agiter le camp adverse qui réagit à travers des personnes zélées qui en réalité ne versent que l’essence sur le feu. Référence faite donc à un certain Christian Trimua qui a indiqué sur une chaine de télévision de grande écoute que l’option FAURE MUST GO n’est pas négociable.

Quand on jette un coup d’œil à ce qui se fait, surtout avec les consultations qui sont élargies aux anciens collaborateurs de la famille Gnassingbé à savoir Pascal Akoussoulèlou Bodjona et François Akila Esso Boko, l’on semble beaucoup plus tourner vers une transition avec un gouvernement sans bien sur Faure Gnassingbé qui ne fait pas du tout l’unanimité au sein du peuple.

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Les Togolais dans la rue ce Mercredi 29 Novembre

Lâché de façon inopinée par son désormais ex collaborateur Gilchrist Olympio, Faure Gnassingbé voit forcément l’étau se resserrr autour de lui, surtout avec ses pairs qui lui tournent le dos.

Le pouvoir RPT/UNIR ne doit donc qu’au bout d’un fil de rasoir. Même les plus tonitruants qui venaient raconter leur vie sur les chaines internationales s’illustrent pas un mutisme absolu qui indique clairement l’agonie d’une vieille dictature incarnée hier par le père et aujourd’hui par le fils.

Revenant sur le dialogue, il serait très difficile à Faure Gnassingbé cette fois-ci de rouler ses interlocuteurs dans la farine comme il en a l’habitude. Ceux-ci clament haut et fort à qui veut les entendre qu’ils ont tiré des leçons du passé et qu’il n’est pas question de retomber dans les mêmes duperies du RPT/UNIR.

Togo-Online.co.uk