La détention à la prison civile de Dapaong des trois élèves arrêtés la semaine dernière lors des manifestations pour réclamer les cours, préoccupe vivement la Coordination des élèves et étudiants du Togo (Ceet).
Dans un communiqué en date du 20 mars, le président de la Ceet, Foly Satchivi a rappelé que le délai donné par la Coordination des élèves et étudiants Togo (Ceet) au préfet M. KOLANI et au gouvernement pour libérer les camarades du CEG Yembour, arrêtés et détenus dans des conditions inhumaines et démoralisantes à la prison civile de Dapaong, était le samedi 18 mars dernier. Un entêtement qui, d’après lui, est sur le point de faire sortir les élèves de leurs gonds. Ces derniers projettent de marcher sur la préfecture.
« Considérant la volonté manifeste des autorités de ne point respecter les lois en vigueur au Togo, Considérant la montée en puissance de la colère des élèves du CEG Yembour, Considérant que si rien fait pour décanter cette bombe à retardement, les élèves dudit collège et ceux des écoles partenaires envisagent de marcher sur la préfecture », indique le communiqué.
En outre, le communique précise que « la Ligue Togolaise des droits des Étudiants (Ltde), les majors et élèves réunis au sein de la Ceet, demandent aux députés de la préfecture de Tandjoare, aux organisations de défense des droits de l’homme ainsi qu’aux autorités morales d’interpeller dans les plus brefs délais le préfet, les ministres de la Justice et de la Sécurité avant que les frustrations ne se matérialisent et ne portent dangereusement atteinte à la paix et à la stabilité de cette préfecture ».
Rappelons que la libération sans condition des trois élèves, Kanfoire Kinansoa, Gbiak Mindabe et Kanloklare Sayabia, est l’une des conditions posées par la Coordination des syndicats des enseignants du Togo (CSET) pour surseoir à la grève.
JA
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