C’est une première dans la crise politique qui secoue le Togo depuis le 19 août dernier. L’Union africaine (UA), la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) et le Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’ouest et le Sahel (UNOWAS) viennent de prendre position.
Pour ces trois (3) organisations réagissant par la voie d’un communiqué conjoint, le projet de loi de révision de la Constitution en ses articles 52, 59, 60 et 158, pris en conseil des ministres et adopté par les députés de la majorité à l’Assemblée nationale est « une étape importante pour mettre le Togo en conformité avec les normes démocratiques reflétant les meilleures pratiques en Afrique de l’ouest ».
Par conséquent, les trois organisations régionales appellent les acteurs politiques togolais de l’opposition à « saisir cette occasion pour faire avancer les réformes constitutionnelles ».
Cette position, à n’en point douter, ne plaira pas à la coalition de l’opposition togolaise qui a mobilisé dans les rues de plusieurs localités du Togo, les Togolais, aux fins d’obtenir le retour à la Constitution de 1992. On peut même dire sans risque de se tromper que cette position commune des trois (3) organisations est un désaveu pour les revendications faites par cette opposition en ce qui concerne les réformes politiques au Togo.
Les institutions africaines demandent le Togo de se diriger vers un référendum et en appel à la bonne foi de l’opposition à aller vers des discussions.
L’opposition qui est dans les rues tient jusqu’alors à un retour à la constitution de 1992. En marche aujourd’hui, elle prévoit une autre marche demain 5 octobre, une marche qualifiée de colère et « d’assaut final. »
Pour rappel, l’UA est présidée par Alpha Condé de la Guinée, la CEDEAO par le président togolais, Faure Gnassingbé et l’UNOWAS par le Ghanéen, Mohamed Ibn Chambas
CamerounWeb.com
pas de référendum ok
accepter un référendum serait une trahison du peuple par l’opposition ok
la constitution de 1992 est perdue ou quoi? les textes sont ouibliés ou comment?
pas de référendum!!!
Je comprends parfaitement la position de la CEDEAO car qui dit CEDEAO aujourd’hui dit Faure GNASSINGBE, mais l’Union Africaine et l’ONU doivent tenir compte de ce que le peuple réclame et non suivre la CEDEAO. Ils ont soutenu Blaise au Burkina mais en fin de compte ils ont eu tort. Peuple togolais il est tant nous devons prendre nos destins en main, seule la lutte libère.
Pas de référendum constitution 1992 ou Faure Gnassingbé part
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