Le Président ghanéen, Nana Akufo-Addo, se dit préoccupé par des récents développements au Togo et a révèle que des tractations sont en cours pour que les choses reviennent à la normale dans le pays.
Akufo-Addo s’est prononcé pour la première fois sur la situation au Togo lors de l’audience qu’il a accordée hier lundi à la présidence ghanéenne, Flagstaff House, à Accra a des chefs du territoire traditionnel Anlo-Aflao. Parmi ces chefs se trouve Togbega Amenya Fiti V, le chef suprême d’Aflao, une ville ghanéenne qui fait frontière avec Lomé, la capitale du Togo.
En se prononçant sur la situation au Togo dont beaucoup de ghanéens suivent d’une manière ou d’une autre l’évolution, Akufo-Addo a assuré que « Je ne peux pas rester inactif ».
Pour sa mission de bons offices, le Président ghanéen a révélé aux chefs traditionnels avoir rencontré le Président togolais, Faure Gnassingbé, il y a dix jours au moment où il était en tournée à Tamale, une ville de la région nord Ghana. De cette rencontre privée, il dira qu’ils ont eu une longue et fructueuse discussion. Outre la visite que Faure lui a rendu, le Président ghanéen a poursuivi être en contact avec d’autres acteurs politiques togolais en vue de trouver des solutions à la situation qui prévaut dans le pays.
Dans la perspective d’une issue heureuse à la situation qui prévoit chez le voisin francophone, Togbega Fiti V a prié le Président Akufo-Addo d’user de son expérience et ses connaissances pour aider à rétablir la quiétude au Togo.
En réponse à cette sollicitation, Akufo-Addo a répondu qu’il partage les mêmes sentiments que ceux exprimés par les chefs et que leur plaidoyer est tombé dans de bonnes oreilles.
Toutefois pour les initiatives déjà en cours pour le Togo, le locataire du palais Flagstaff House a souhaité que les chefs traditionnels continuent par prier pour qu’un règlement pacifique afin la population togolaise puisse bien vivre.
Etant donné que le Togo et le Ghana ont une frontière commune, le Président Akufo-Addo a demandé à Togbega Fiti V de soutenir le gouvernement de sorte que les criminels et les trafiquants n’abusent pas de l’ouverture de la frontière entre les deux pays.
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